L’Union pour la République (UPR) a tenu, le samedi 21 décembre, sa convention 2013 au Centre Muraz de Bobo-Dioulasso. Au menu des échanges, le bilan de l’élection couplée de décembre 2012, la vie du parti et la situation politique nationale.
A l’issue de cette convention, et à la lecture de la déclaration dite de Bobo-Dioulasso, le parti du baobab est sans ambiguïté. Toussaint Abel Coulibaly, le président de l’UPR, et ses camarades se sont prononcés en faveur de la révision de l’article 37 de la Constitution par voie référendaire. Pour sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Une position qui, du reste, n’est pas nouvelle pour le parti. En effet, l’UPR avait déjà fait cette proposition au cours de sa convention du 17 juillet 2010. Car, pour l’UPR, « nul ne doit prendre le peuple en otage en décidant à sa place sous prétexte qu’il est immature ». Les valeurs de légalité, de solidarité, de justice, de paix, de liberté sont celles qui guident l’UPR, aux dires de son président. En un mot, « les valeurs républicaines ».
S’agissant du bilan des élections couplées de décembre 2012, le parti se déclare satisfait. Avec ses 5 députés, le même nombre qu’à la législature passée, et plus de 1400 conseillers municipaux, il fait mieux qu’au scrutin antérieur. Surtout, le parti du baobab a confirmé sa solide implantation dans la Boucle du Mouhoun où il a conquis la mairie de Dédougou, chef-lieu de la région. Les responsables du parti sont d’autant plus encouragés qu’ils estiment qu’il y avait une « stratégie de liquidation de l’UPR » à l’occasion des élections de 2012. Mais, les militants sont restés mobilisés et fidèles à leur parti. En tout cas, les représentants des sections, des jeunes, des femmes et des anciens, ont réaffirmé leur attachement au parti et leur détermination à défendre leurs idéaux.