Le ministère des Ressources animales et halieutiques tient, les 18 et 19 décembre 2013 à Ouagadougou, ses « journées de programmation des activités de l’année 2014 ». Il s’agit pour le ministère de quantifier les activités à mener pour la période 2014, avec des échéances de réalisation assez précises.
Dans un contexte de mise en œuvre de l’approche-programme et de recentrage de l’intervention publique sur la gestion axée sur les résultats, le ministère des Ressources animales et halieutiques veut miser sur une bonne programmation des activités et un suivi-évaluation performant.
Ce, pour l’atteinte des objectifs opérationnels du département pour la période 2014-2015. C’est dans cette logique que le ministère tient les 18 et 19 décembre 2013 à Ouagadougou ses « journées de programmation des activités de l’année 2014 ». Selon le conseiller technique du ministre des Ressources animales et halieutiques, Alexandre Sawadogo, l’atteinte des missions assignées au ministère suppose une démarche inclusive et participative pour l’identification et la prise en compte des besoins et capacités réelles des acteurs à la base, tout en considérant les capacités opérationnels des structures déconcentrées et centrales du département et de ses partenaires. Pour lui, l’année 2014 comporte plusieurs défis. Il s’agit à priori d’accentuer les efforts pour une augmentation des productions du cheptel d’au moins 12% en 2014 et 2015 et de miser sur les investissements structurants dans les secteurs prioritaires qui permettront de créer des emplois et de donner plus d’opportunités aux populations. « Il nous faudra donc, au cours de cette programmation, quantifier clairement des activités à mener pour la période 2014, avec des échéances de réalisation assez précises, en relation avec les moyens disponibles. Bien entendu, les responsabilités pour chaque action doivent être aussi indiquées et évaluées », a souligné M. Sawadogo.
Il par ailleurs relevé que les présentes journées se déroulent dans un contexte dominé particulièrement par l’excédent céréalier de plus d’un million de tonnes pour la campagne agropastorale 2013-2014 et le démarrage du projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou, appelé Bassin laitier de Ouaga. Il y a également, a noté M. Sawadogo, l’ouverture de l’usine de fabrique d’aliments pour bétail d’une capacité de production annuelle de 100 000 tonnes, prévue pour le vendredi 20 décembre 2013 à Koubri.
Kowoma Marc DOH
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Yvette ZONGO
(stagiaire)