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Sidwaya N° 7568 du 23/12/2013

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Promotion des ressources animales : plus de 17 milliards de FCFA d’investissements
Publié le lundi 23 decembre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Promotion des ressources animales : plus de 17 milliards de FCFA d’investissements


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a inauguré le vendredi 20 décembre 2013, dans la commune rurale de Koubri, province du Kadiogo, la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA). Il a aussi, officiellement lancé le Projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou (PDEL/ZPO).

L’Etat burkinabè s’investit davantage, en vue de faire de l’élevage un levier du développement économique et de la promotion de l’emploi. C’est dans cette optique que le président du Faso, Blaise Compaoré, a inauguré le vendredi 20 décembre 2013, la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB-SA), basée à Koubri, commune rurale située à une trentaine de kilomètres au Sud-Est de Ouagadougou. Il a également lancé dans ladite localité, le Projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou (PDEL/ZPO). Pour le chef de l’Etat, l’apport du secteur de l’élevage à l’économie nationale n’est plus à démontrer. « Tout le pays s’accorde sur l’intérêt de l’élevage pour notre économie, en raison des revenus substantiels que nous tirons de cette activité, qui nous permet d’être présent dans l’économie mondiale », a précisé Blaise Compaoré. Il a souligné l’engagement du Burkina Faso en faveur du secteur de l’élevage, facteur de rapprochement entre les nations. « A travers l’élevage, nous pouvons développer des relations de partage et d’échanges de commerce avec d’autres pays », a-t-il mentionné. Depuis des années, a reconnu le chef de l’Etat, l’alimentation du bétail constituait un véritable défi pour le secteur. Les éleveurs étaient obligés de s’adonner à l’élevage extensif, étant donné l’insuffisance des zones de pâturage. De plus, a indiqué le président du Faso, la pratique des activités agricoles sur le territoire national pénalisait les acteurs. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, avec cette infrastructure de grande qualité, « nous pourrons traiter la question de l’alimentation des animaux et permettre aux producteurs d’être plus opérationnels dans la promotion de l’élevage dans le pays ». L’usine en elle-même va, de l’avis du président Blaise Compaoré, générer des emplois et contribuer à soulager les populations locales, et réduire l’exode rural. Ce joyau présente donc, « un bénéfice et un grand intérêt » qui, en outre, pourra inspirer d’autres projets. « Il faudra qu’en marge de cette infrastructure, nous puissions aller vers le renforcement de la santé animale et l’amélioration des races, à travers des recherches pour donner plus de dynamisme à l’élevage au Burkina Faso », a recommandé le chef de l’Etat. Et de poursuivre : « C’est donc un grand pan de notre économie qu’il faut soutenir, à travers ces filières de production laitière et de transformation du bétail-viande, pour donner plus de force à ce secteur ».

Une usine à la pointe de la technologie

Après la visite guidée de l’usine SOFAB-SA, le président du Faso a procédé à la pose de la première pierre d’une usine de production laitière. Il a ensuite, encouragé les producteurs et exhorté les populations à s’investir davantage dans la promotion et le développement de l’élevage. Pour le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémy Tinga Ouédraogo, l’usine inaugurée est l’aboutissement de nombreux efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, telle la Coopérative des producteurs de lait (Coprolait). A l’en croire, la fabrique qui vient d’ouvrir ses portes au Burkina Faso est équipée d’une technologie de pointe qui fait d’elle l’une des premières de la sous-région. D’une capacité d’environ 100 mille tonnes d’aliments par an, l’usine a coûté plus de 4 milliards de francs CFA. En plus de cette infrastructure, le Ministère des ressources animales et halieutiques (MRAH) et ses partenaires ambitionnent de créer d’autres structures comme l’usine de transformation de lait, une ferme moderne de multiplication de bovins laitiers, ainsi qu’une unité de production et de reconditionnement des médicaments essentiels vétérinaires. Le PDEL/ZPO, financé conjointement par la Banque islamique de développement (BID) et le gouvernement burkinabè à hauteur de près de 13 milliards de francs CFA, vise, selon le ministre Ouédraogo, à améliorer la sécurité alimentaire et à réduire la pauvreté. Et de préciser que des investissements comme l’insémination de 3 000 vaches par an avec des races performantes, la construction de 20 centres de collecte de lait (…) sont attendus. Pour les producteurs, c’est un ouf de soulagement. « Nous étions limités en matière d’aliments pour bétail, car les animaux de race ont besoin d’une alimentation spécifique et c’est ce que produira cette usine », a dit le vice-président de la Coprolait, Modeste Ouédraogo.

Wanlé Gérard COULIBALY
wanlcoulibaly@yahoo.fr



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