Premier congrès ordinaire de l’UNIR/PS : « Il faut un front unitaire d’actions pour le changement », Me Bénéwendé Sankara #aOuaga

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Premier congrès ordinaire de l’UNIR/PS : « Il faut un front unitaire d’actions pour le changement », Me Bénéwendé Sankara

Publié le lundi 23 decembre 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : l`UNIR/PS tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 décembre 2013. Ouagadougou. L`Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a débuté son premier congrès ordinaire de 48 heures sous le thème " Une nouvelle dynamique pour une alternative sankariste avec l`UNIR/PS"

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Le premier congrès ordinaire de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) s’est ouvert du 21 au 22 décembre 2013, à Ouagadougou. Pendant deux jours, les congressistes ont échangé autour du thème : « Une nouvelle dynamique pour une alternative sankariste avec l’UNIR/PS ». Plusieurs militants venus de l’ensemble du territoire national et de l’international ont pris d’assaut la salle Jean-Pierre Guingané pour écouter le message de leur parti et celui de l’épouse de Thomas Sankara, Mariam Sankara, qui a été prononcé par une militante du parti.
21 décembre, cette date symbolique pour les partisans du parti pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) parce qu’elle représente le jour de la naissance du capitaine Thomas Isidore Sankara, a été retenue pour la tenue du premier congrès de l’UNIR/PS. C’est dans une salle « Jean Pierre Gingané » (JPG) bien pleine à refuser du monde que la cérémonie d’ouverture du premier congrès a eu lieu. «La compaorose », « le néo-colonialisme » « les opposants corrompus » « le pouvoir de frère en frère », « l’impérialisme », « les partisans de la modification de l’article 37 de la Constitution » à bas. Tels sont les slogans qui étaient lancés en chœur par les militants sankaristes dans la salle JPG qui ne contenaient plus le monde. Toute chose qui a plongé les nostalgiques dans la fièvre révolutionnaire du temps « fort » de la révolution de 1983. Femmes, jeunes et quelques chefs coutumiers scandaient ces slogans, sous le regard « fier » des cadres du parti. Des artistes engagés, comme Fadal Dey, Hamed Rabin et la troupe Nebnooma de Tema Bokin, village de Thomas Sankara, ont égayé le public, avant que des discours ne se succèdent. Le président du comité d’organisation a indiqué que le congrès est le premier du genre suite à la fusion des partis sankaristes pour donner naissance à l’UNIR/PS, en 2009. Pour lui, ce congrès qui se tient quatre après la création du parti a permis de réunir des militants venus de l’ensemble du territoire national, de la France et de la Côte d’Ivoire. Quant au représentant du parti ami à l’UNIR/PS, Dominique Josse du Parti communiste français (PCF), il a indiqué qu’il est porteur d’un message d’encouragement au nom du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Il s’agit pour son parti de renforcer ses liens historiques avec l’UNIR/PS, a-t-il fait savoir. Pour lui, il est important que son pays ait un autre rôle au Burkina. « Il faut une autre forme de coopération gagnant-gagnant entre la France et le Burkina à travers une innovation politique », a-t-il dit. A propos de l’actualité politique au Burkina, il a expliqué que l’article 37 de la Constitution reflète la température du pays et qu’il serait sage de maintenir cette température à 37 degré afin d’éviter la provocation d’une fièvre au pays. « Le Burkina peut tirer son épingle du jeu sans les frères de Kosyam », a-t-il poursuivi. Le président de l’UNIR/PS, Benewendé Sankara, a mentionné qu’il y a quatre ans que son parti a été porté sur les fonts baptismaux. « Ce qui est important, c’est l’existence d’un parti éminemment sankariste qui fait peur et fait trembler tout un système », a-t-il martelé. Selon lui, son parti est comme « un rouleau compresseur qui va de conquête en conquête et de victoire en victoire » en dépit des difficultés rencontrées. Il a laissé entendre que la victoire appartiendra à ceux qui seront persévérants dans la défense des idéaux de Thomas Sankara. « Dans notre cheminement, dans notre marche révolutionnaire, il y a eu des abandons, des défections, parfois de la trahison, mais aussi courageusement, des camarades sont tombés les armes à la main », a-t-il ajouté. Selon lui, il est nécessaire de faire un front unitaire d’actions pour le changement. Pour lui, on ne peut parler de paix dans un pays lorsqu’il y a dans ce pays une crise, un désastre social et une peur du lendemain. C’est pourquoi, il faut une véritable dynamique pour une alternative sankariste, a-t-il prôné conformément au thème choisi. « Notre thème pose la problématique d’une lutte contre un système de rapaces dont les ramifications dépassent nos frontières », a souligné Benewendé Sankara. A cet effet, il a précisé qu’il est de leur devoir de conduire la jeunesse à la révolution en la formant et en la conscientisant. Il a témoigné de sa gratitude à l’endroit des partis politiques nationaux de l’opposition présents et aux partis internationaux qui ont fait preuve de solidarité. C’est sous un tonnerre d’applaudissements des militants que Bénewendé Sankara a conclu ces propos .

Par Soumoubienkô Roland KI

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