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Référendum sur l’article 37 : L’UNIR/PS prête à recourir à « la désobéissance civile » et au « boycott actif »
Publié le dimanche 22 decembre 2013   |  burkina24.com


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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : l`UNIR/PS tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 décembre 2013. Ouagadougou. L`Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a débuté son premier congrès ordinaire de 48 heures sous le thème " Une nouvelle dynamique pour une alternative sankariste avec l`UNIR/PS". Photo : Me Bénéwendé Sankara, président de l`UNIR/PS


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L’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR/PS), parti d’opposition burkinabè, s’est dite décidée à s’opposer par « tous les moyens » à la modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè. Son président, fraîchement élu à l’issue du premier congrès ordinaire du parti, Me Bénéwendé Sankara, a déclaré ce dimanche 22 décembre 2013 être prêt à appeler « à la désobéissance civile » et au « boycott actif » en cas de référendum.

« Blaise Compaoré ne sera pas candidat en 2015 », a déclaré à la presse Me Bénéwendé Sankara, président de l’UNIR/PS. Fraîchement élu à l’issue d’un premier congrès ordinaire qui se veut une réorganisation du parti, Me Sankara a indiqué que c’est le combat immédiat de son secrétariat exécutif et des militants du CDP.

Le Congrès a en effet pris une résolution rejetant toute idée de modification de l’article 37 « quelles que soient les voies utilisées ». Pour mettre Bénéwendé Sankara, « tous les moyens » seront bons pour empêcher toute modification de la clause qui limite les mandats présidentiels au Burkina à deux.

Le président de l’UNIR/PS n’exclut pas le recours à « la désobéissance civile » et à un « boycott actif » en cas de référendum pour modifier cette clause.

Lors du Sommet de l’Elysée tenu en début de mois en France, le Président du Faso Blaise Compaoré confiait à la presse internationale qu’il n’excluait pas de se représenter en 2015 pour un autre mandat, alors que la Constitution en l’état actuel le lui interdit. Le 12 décembre 2013 à Dori, le président du Faso déclarait devant la presse que le peuple pourrait être consulté par le biais d’un référendum si les acteurs politiques ne s’accordaient pas sur l’article 37.
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