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La CISAC rencontre les artistes
Publié le dimanche 22 decembre 2013   |  Artistebf


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© Autre presse par DR
Le directeur général de la Confédération Internationale des Sociétés d`Auteurs et Compositeurs (CISAC), Olivier Hinnewinke, a rencontré les artistes burkinabè


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Le Directeur Général de la Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et Compositeurs (CISAC) était à Ouagadougou la semaine dernière. Echanger avec les créateurs burkinabè pour s'imprégner de leurs préoccupations et exposer les ambitions de la CISAC, tel était l'objet de la rencontre de monsieur Olivier HINNEWINKEL, Directeur Général de la CISAC avec les artistes burkinabè. A l'issue de la rencontre, le Directeur de la CISAG nous fait le bilan de son séjour au Burkina et ses entretien avec les différents corps de métier.

La première bonne nouvelle est que nous avons eu des artistes de tous les répertoires qui représentent la diversité culturelle du Burkina Faso. On avait eu des artistes de la musique, de la littérature, de l’audio-visuel, qui étaient avec nous et c’est absolument fantastique. Ce qui est important, c’est d’avoir pu échanger avec ces artistes et nous avons écouté leurs préoccupations.Nous avons essayé de les aider à travers le BBDA, mais également à travers la Direction Régionale Africaine de la CISAC afin d’améliorer la qualité des rémunérations auxquelles ces artistes ont droit.

Q : Pouvez-vous nous faire le bilan de votre séjour au Burkina ?

R : C’est un bilan théoriquement positif, parce que nous avons le soutien de la plupart des organes gouvernementaux pour tous les projets que j’ai annoncés cet après-midi. Il est évident que ce que nous devons voir maintenant, c’est une concrétisation dans les actes. Et à ce sujet je voudrais redire une fois que la Direction Régionale Afrique n’est plus basée en Afrique du Sud ; elle est maintenant au Burkina Faso et Balamine OUATTARA, qui en est le directeur, aura à cœur de faire le suivi des différents dossiers.

Q : Pouvez-vous rappeler quelques projets ?

R : Le premier projet était une proposition qui a été soutenue par les auteurs. Il s’agit d’une journée portes ouvertes sur le BBDA en 2014 pour accueillir tout le monde, que ce soit les utilisateurs, les gens dans la rue ou les créateurs afin d’expliquer le droit d’auteur, répondre aux questions et rester disponible pour expliquer le droit d’auteur. Deuxièmement, nous avons à l’horizon 2015 comme ambition de mettre à l’ordre du jour des discussions avec des chefs d’Etat dans le cadre de l’Union africaine. A ce sujet, la CISAC, le PACSA,les auteurs du Burkina Faso, avec le soutien de la Direction Africaine, vont créer un événement culturel afin de donner le message aux présidents des gouvernements pour mettre le droit d’auteur à l’ordre du jour. Ce sera une première nécessaire pour le droit d’auteur. Enfin, nous avons pour ambition de développer un centre de formation international à la gestion du droit d’auteur pour tout le continent africain. Avec le soutien du gouvernement du Burkina Faso, j’ai le plaisir de vous annoncer que ce sera à Ouagadougou au Burkina que ce centre de formation international verra le jour.
Avec les artistes, nous avons parlé de la problématique de l’artiste qui est très souvent celle que l’on rencontre dans différents pays africains. C’est la rémunération, le respect du droit d’auteur, de la création et des œuvres qu’ils représentent. Ils ont besoin d’avoir de bonnes lois, à savoir des organes de tutelle qui font respecter la loi et donc,qui luttent contre le piratage. Enfin, ils ont le droit d’avoir de bonnes sociétés de gestion collective et c’est le rôle de la CISAC de s’assurer que ces sociétés de gestion collective soient optimum. Voilà ce que les auteurs ont le droit d’avoir, voilà ce qu’ils souhaitent, voilà vers quoi nous tendons. Encore une fois, je suis satisfait de mon séjour au Burkina. Maintenant, il va falloir concrétiser tout cela à travers des actes et c’est à ce moment que je serai entièrement satisfait.
Avec les différents responsables d'institutions, les projets que j’ai énoncés tout à l’heure ont été discutés avec le président de l’Assemblée nationale, le ministre de la culture, le ministre de l’Enseignement supérieure et avec le CSC qui est le Conseil supérieur de la communication.

Q : Qu’est-ce qui a été ressorti ?

R : Le résultat de cette discussion, c’est encore une fois un soutien fort de la part des autorités du Faso à nos propositions, ce qui veut dire une implication de la part du gouvernement du Faso sur nos projets.

Q: Concrètement, quel vont être vos premiers gestes en faveur des artistes burkinabè et pour la visibilité de leurs œuvres ?

R : La première chose est que je vais acheter quelques livres et quelques CD qu’on m’a présentés, parce que je trouve que la culture du Burkina est absolument fascinante ; donc, je vais contribuer au bien-être des auteurs. La deuxième chose que je vais faire, c’est évidemment continuer le travail avec la Direction Régionale Africaine, avec le BBDA qui est une excellente société de gestion collective, à s’assurer encore une fois que les auteurs aient les revenus qui leur sont dus.

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