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Forum sur l’éducation non formelle : le Programme national d’accélération de l’alphabétisation mis en examen
Publié le dimanche 22 decembre 2013   |  L’Hebdomadaire


Le
© Présidence par DR
Le quatrième forum sur l’éducation non formelle s’est ouvert, le 17 décembre 2013 à Bobo-Dioulasso, sous la présidence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré


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Le mardi 17 décembre 2013 s’est déroulée dans la salle de conférence de la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso, la cérémonie d’ouverture du 4ème Forum national sur l’Education non formelle et la commémoration de la journée internationale de l’Alphabétisation sous le thème  : « Pour l’atteinte des objectifs du programme national d’accélération de l’alphabétisation (PRONAA), acteurs, actrices, mutualisons nos expériences et pratiques réussies ». Ladite cérémonie a été présidée par la marraine de ce 4ème forum, Mme Chantal COMPAORE.



L’ouverture dudit forum a connu une participation massive des acteurs et actrices de l’éducation non formelle et de l’alphabétisation. Une délégation du Mali a été conduite par le ministre de l’éducation nationale. Ce forum qui ira du 17 au 19 décembre 2013 a pour objectif général de contribuer à l’amélioration de l’éducation non formelle au Burkina Faso.

Et de manière spécifique, le quatrième forum vise entre autre à apprécier la mise en œuvre des recommandations du troisième forum qui s’est tenu du 2 au 6 décembre 2008 sur le thème  : « stratégie d’accélération de l’alphabétisation, formation d’ici 2015. » Cette appréciation de la mise en œuvre des recommandations du troisième forum consiste à renforcer les mécanisme de mobilisation sociale de gestion des ressources et de la consolidation de la culture d’un partenariat dynamique.

En outre au cours de ce forum, il est question d’approfondir les réflexions sur les stratégies proposées dans le Programme national d’accélération de l’alphabétisation (PRONAA) en vue de faciliter notamment la mise en œuvre de l’alphabétisation dans les foyers, l’implication des communes dans le processus d’accélération, l’amélioration du système de collecte des données statistiques y compris les modalités de mise en œuvre des cartes communales, apprécier la stratégie du « Faire-Faire » et proposer des points d’amélioration à partir de la présentation de conclusions de la dernière étude sur le « Faire-Faire », redéfinir des rôles dans le cadre du « Faire-Faire » pour réussir la promotion de l’Education non formelle (ENF).

Le bilan diagnostic du 3e forum

Au cours de ce forum, les participants vont analyser les succès, les échecs, les potentialités et les obstacles liés aux mécanismes de financement des activités d’alphabétisation et d’éducation non formelle, et propose au regard des impératifs de l’éducation pour tous, des stratégies opérationnelles d’accélération de l’offre d’ENF devant concourir à l’atteinte des objectifs du programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB).

En somme, ce forum doit permettre aux participants de trouver ensemble des alternatives opérationnelles et pertinentes à toutes ces problématiques qui se posent en vue de l’atteinte des objectifs d’accélération de l’office d’alphabétisation et d’éducation non formelle dans un cadre de pratiques consensuelles et satisfaisantes de modalités d’intervention de toutes les parties prenantes qui sont les bénéficiaires, les opérateurs et opératrices en alphabétisation, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, l’Etat et les communes.

Dans son intervention à la cérémonie d’ouverture de ce forum, Mme Chantal COMPAORE a déclaré : « Le quatrième forum sur l’éducation non formelle est l’expression de la ferme volonté du gouvernement du Burkina Faso, de réaliser l’effectivité des droits à l’éducation et de créer un environnement propre à un développement endogène ouvert.

Il existe un rapport entre le sens, le développement et l’analphabétisme. Les pays en taux d’alphabétisme élevé sont confrontés à une double problématique d’éthique qui est :
- Une éthique d’équité qui impose la démocratisation de l’éducation particulièrement l’alphabétisation et l’éducation non formelle dont chacun est ambassadeur de progrès.

- Une éthique d’efficacité par laquelle les sociétés d’expériences façonnent leur propre devenir sur le socle d’apprentissage multiple dans une démarche permanente d’efficacité et d’efficience.

Le Burkina Faso est invité à s’élever au-dessus du seuil minimum de 40 % du taux d’alphabétisation requis par l’UNESCO pour le développement durable. Il s’avère nécessaire de tirer profit de la statistique du « Faire-Faire » mise en œuvre en réponse aux besoins d’élargissement de l’accès à une alphabétisation de transformation à la portée de tous.

Mon intérêt manifeste en faveur de l’éducation pour tous m’a fait accepter la charge « d’Ambassadrice de bonne volonté » pour la promotion de l’éducation non formelle. En cette qualité, j’encourage tous les participants à ce forum à faire des propositions de stratégies réalistes en vue d’éradiquer l’analphabétisme ».

Pour le Premier ministre du Burkina Faso, Luc Adolphe TIAO, qui n’a pu faire le déplacement de Bobo-Dioulasso pour ce forum et dont son discours a été présenté par le ministre de l’éducation nationale Koumba BOLY, M. TIAO a dit que le gouvernement a fait de la promotion du capital humain et de la protection sociale un objectif important de sa politique.

Ce volet étant vital pour le Burkina Faso, le développement de l’éducation, de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle figure en bonne place a poursuivi M. TIAO. Quant à l’Ambassadeur du Canada, chef de file des partenaires techniques et financiers de base, il a d’abord salué le Gouvernement du Burkina Faso pour la tenue de ce forum qui s’inscrit dans la continuité de la série de forums en cours depuis 1999.

Cet effort constant d’organisation de cadres de dialogue technique selon le chef de file des partenaires, est un véritable engagement du Burkina Faso a promouvoir l’alphabétisation et l’éducation non formelle à la fois comme moyen de développement et stratégique de promotion de l’éducation de base formelle.

Les partenaires réaffirment leur engagement aux côtés de l’Etat

L’Ambassadeur du Canada a réaffirmé l’engagement et la disponibilité des partenaires techniques et financiers à soutenir l’éducation de base qui inclut l’alphabétisation et l’éducation non formelle.

Pour sa part, Mme le ministre de l’Education nationale, Mme Koumba BOLY a déclaré  : « Je remercie très sincèrement leur ambassadrice Mme Chantal COMPAORE qui a toujours été au nom de l’éducation pour accompagner l’alphabétisation des femmes car, par rapport aux objectifs du millénaire et particulièrement l’éducation pour tous en 2015, si on veut les atteindre, nous sommes obligés aussi d’éduquer les femmes, les adolescents et c’est dans cette perspective que nous sommes en train de rechercher la meilleure méthode pour pouvoir davantage accélérer et rendre l’alphabétisation plus qualitative. »

Par la suite, le Gouverneur de la région des Hauts-Bassins Nébilma Joseph Bakouan a parlé ainsi  : « l’un des objectifs visés par la communalisation intégrale est précisément l’approfondissement de la démocratie pour l’implication de la population dans la gouvernance locale. Mais il se pose une question récurrente dont la légitimité repose sur l’autre capacité à donner une réponse adéquate aux grands défis de l’instauration d’un ordre éducatif qui stimule les stratégies d’autonomisation des communautés, autrement dit, comment l’éducation en général et l’alphabétisation en particulier, peut-elle contribuer à bâtir des sociétés stables, économiquement viables et résolument tournées vers les technologies du futur si elle n’incorpore pas dans ses démarches les principes fédéraux de l’éducation élitique et multisectorielle  ? »

Au cours de ladite cérémonie, l’Ambassadrice de bonne volonté, Mme Chantal COMPAORE a reçu une attestation et un trophée pour son engagement ferme à soutenir l’éducation non formelle et l’alphabétisation afin de lutter contre l’analphabétisme au Burkina Faso.

Félix G.OUEDRAOGO

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