L’Association Faso feu va former des sapeurs-pompiers burkinabé en sauvetage aquatique en 2014. En attendant, elle collecte des équipements pour leurs frères soldats du feu.
L’Association Faso feu à Lyon se prépare pour aller former des sapeurs-pompiers burkinabé sur le sauvetage aquatique. Dans ce cadre, elle collecte actuellement des équipements au profit des soldats de la Brigade nationale de sapeur pompiers (BNSP) du Burkina Faso. Ce sont entre autres des gilets de sauvetage, des casques eaux-vives, des combinaisons contre les insectes et les bêtes, des vestes. Des aides qui vont renforcer les capacités opérationnelles de la BNSP. Et cela fait bientôt dix ans que l’Association de Damien Corbeaux soutient les soldats du feu burkinabé sur la base d’un partenariat qu’elle juge riche. Une coopération saluée par la hiérarchie de la caserne d’où relève Damien et son équipe. « L’ensemble de la caserne de Lyon-Confluence est fier d’avoir des éléments qui participent activement à l’Association Faso feu. Ses missions me semblent utiles au plan des moyens et au plan humain. Pour ces deux raisons, nous avons fait ce qui est à notre pouvoir pour mettre à leur disposition des locaux », a fait savoir le lieutenant Florent Maira, adjoint au commandant de la caserne Lyon-Confluence. En outre, l’Association a été intégrée dans le plan futur de la caserne. Suivant le lieutenant Maira, Faso feu a vocation à être pérenne. En effet, même si la caserne n’intervient pas directement dans la gestion de l’Association, elle contribue à la formation. Ainsi grâce à l’Association Faso feu, huit pompiers burkinabé ont été formés par la caserne de Lyon-Confluence. Ce faisant, l’Association est un trait d’union entre la Caserne et la BNSP. « C’est une vraie plus-value pour nous. Cela donne les moyens d’aller aider ailleurs et recevoir des échanges en retour avec le Burkina Faso », a renchéri le lieutenant. L’un des grands défis de Faso feu, selon son président, c’est de trouver des financements pour les projets. « Le coût d’envoi d’un container lorsque nous avons du matériel ou un véhicule est élevé. Quand on fait des déplacements au Burkina Faso pour former les pompiers, il faut pouvoir loger et nourrir les membres de l’Association » a-t-il expliqué, avant d’ajouter que chaque membre paie son billet d’avion avec ses propres moyens pour se rendre au Burkina.