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Sidwaya N° 7566 du 19/12/2013

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Auto-emploi des jeunes diplômés: Un besoin de financement de plus de 1milliard 700 millions de FCFA
Publié le vendredi 20 decembre 2013   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla


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Le point de presse du gouvernement du jeudi 19 décembre 2013 a accueilli le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla. Avec les hommes de médias, celui-ci a échangé sur les mesures gouvernementales en matière de création d’emploi, ainsi que le programme national de volontariat.

En septembre 2013, le gouvernement a pris des mesures afin d’améliorer les conditions de vie des Burkinabè, parmi lesquelles, celle relative à la création d’emplois et de revenus et au renforcement des fonds nationaux de financement.
Trois mois après, le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla revient sur la question, au cours du point de presse du gouvernement, le jeudi 19 décembre 2013. Il ressort que l’opération connait un grand engouement des jeunes diplômés, puisqu’au 13 décembre dernier, 251 dossiers ont été déposés, a-t-il affirmé. Ce qui nécessite, selon lui, un besoin de financement de plus de deux milliards 700 mille FCFA contre un milliard de FCFA accordé au financement des projets retenus. A la date du 18 décembre 2013, a précisé le ministre en charge de l’emploi, plus de 941 millions de FCFA ont été débloqués. Le reste du budget, a-t-il affirmé, sera consacré au suivi des différents projets. Aux dires du ministre Dialla, les retards constatés sont dus au fait que ce n’est que le 14 novembre 2013 que
les comptes ont été approvisionnés.
Le ministre Dialla s’est aussi exprimé sur le programme national de Volontariat mis en place au Burkina Faso, en 2008. Activité exercée librement et de façon désintéressée…, l’esprit originel du volontariat qui se résume au don de soi et à l’amour pour sa patrie, est selon lui, en passe de s’altérer. Les effectifs non maitrisés, des volontaires méconnus du programme national de volontariat et le manque de suivi sont autant de difficultés soulignées par le ministre en charge de l’emploi.
Aussi a-t-il reconnu que des problèmes d’arriérés de paiement se sont posés, mais que de nos jours, ils ont été résolus. En outre, face à la difficulté de mobilisation des ressources, le programme n’a recruté qu’environ 1300 volontaires contre 10 mille annoncés, a-t-il indiqué. Concernant le recrutement des jeunes pour le projet Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), le ministre en charge de la jeunesse a affirmé que l’opération a enregistré 500 mille jeunes pour 83 720 places à pourvoir dans les 351 communes. «La mise en œuvre des travaux HIMO a permis de changer positivement le cadre de vie des populations et les conditions de vie des bénéficiaires qui demandent la pérennisation de l’opération», a-t-il souligné.

L’appui à la presse privée

La modification de la loi portant statut de l’opposition politique, l’article 37 et le soutien annoncé par le gouvernement aux médias privés ont été les principaux sujets d’actualité abordés au cours du point de presse.
Sur le premier point, le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a indiqué que la révision était «nécessaire» car elle permet, à son avis, d’accroître la liberté d’opinion des partis politiques. Interpellé sur la possibilité de modification de l’article 37, la réponse du porte-parole du gouvernement a été sans équivoque : «C’est une question qui ne se discute pas en conseil de ministres…» De même, pour les questions de justice, il a simplement signifié que le gouvernement, au nom de l’indépendance du pouvoir judiciaire, ne peut que souhaiter que les dossiers soient traités avec la plus grande célérité.
La question qui a le plus retenu l’attention des journalistes concerne l’appui du gouvernement aux médias privés. Tout en reconnaissant l’importance de la presse privée dans la construction de la démocratie, le ministre de la Communication a noté que les 250 millions de FCFA alloués annuellement à la subvention ne peuvent pas répondre à l’ensemble de ses besoins.
Ainsi, le mécanisme de soutien peut consister à la défiscalisation des acquisitions ou à la création d’un Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) qui sera doté d’une personnalité juridique. Pour le ministre de la Communication, les mesures ont pour but d’avoir de meilleures entreprises de presse qui puissent répondre aux préoccupations des travailleurs.
Du reste, Alain Edouard Traoré a affirmé que seuls les responsables pourront, de façon unanime et concertée, trouver la meilleure formule qui répondra à leurs attentes.

Asdara SAWADOGO

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