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Economie verte : le CONEDD se positionne pour un développement durable au Burkina
Publié le mercredi 18 decembre 2013   |  rtb.bf




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Au Burkina Faso, le Conseil national pour l’environnement et le développement durable (CONEDD ) chargé d’œuvrer à la prise en compte des préoccupations environnementales dans les politiques, plans, programmes et projets de développement tient sa 4è conférence du 17 au 20 décembre 2013 à Ouagadougou. Cette conférence qui a connu la présence des ministres en charges de l’environnement des pays de de l’Afrique de l’Ouest, vise à apporter une contribution substantielle à l’assise de développement durable et à une transition ambitieuse vers l’économie verte au Burkina Faso.

Promouvoir l’économie verte c’est répondre positivement à une situation de crises multiples socio-économiques et environnementales. Dans cette optique et dans le souci de partager cette vision et outiller les différentes couches sociales sur le concept, la 4è conférence du CONEDD a retenu le thème : « Economie verte : enjeux et opportunités pour un développement durable au Burkina Faso ».

L’objectif global est d’apporter une contribution substantielle à l’assise de développement durable et à une transition ambitieuse vers l’économie verte au Burkina Faso.

« Très bientôt, le Burkina prendra des mesures pour lutter contre le péril plastique dont les conséquences sur les ressources animales et l’environnement physique sont désastreuses » a confié le premier ministre Luc Adolphe TIAO.

Il a par ailleurs souhaité que l’ensemble des participants puissent dégager des propositions fortes pour que leur mise en œuvre puisse offrir aux jeunes générations des possibilités de choix de leur avenir.

Environs 350 personnes ont répondu présents à cette conférence. Il s’agit des représentants des départements ministériels, les institutions impliquées dans la gestion de l’environnement et la promotion du développement durable notamment la société civile, les associations écologiques, les organisations non gouvernementales, les organisations paysannes, le secteur privé, les collectivités locales etc.

Les ministres en charges de l’environnement de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest ont répondu présents pour apporter leurs expertises. La conférence se déroulera sous forme de travaux en plénière et en groupes de travail.

Le représentant résidant du PNUD au Burkina, Pascal KARORERO, a apprécié l’engagement des plus hautes autorités du Burkina pour l’organisation de cette conférence. « En choisissant d’organiser ces travaux, le Burkina donne un écho remarquable aux travaux de la conférence de Rio+20 » dit-il.

Adama OUEDRAOGO

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