(Agence Ecofin) - Le dernier conseil d’administration du secteur ministériel de l’économie numérique et du développement s’est tenu en fin novembre 2013.Lors de cette réunion organisée sous le thème « enjeux et perspectives en matière de qualité des services de télécommunications », les opérateurs télécoms ont été fortement critiqués.Les critiques ont quelque peu égratigné l’Onatel (l’Office national des télécommunications du Burkina Faso) qui n’a pas manqué de justifier les problèmes de service qui lui sont reprochés.Pour la société, ce sont des facteurs exogènes comme les actes de vandalisme sur la fibre optique, les délestages électriques et parfois le refus des populations de voir des antennes installées près de leurs habitations qui plombent ses efforts.
Onatel révèle avoir pourtant investi près de 120,5 milliards de F CFA dans le domaine du mobile et plus de 58 milliards de FCfa pour le fixe entre 2007 et 2013. Résultat, l’opérateur revendique une couverture de la population supérieure à 90%. Pour ce qui est de l’Internet, l’Onatel déclare avoir installé plus de 1,5 Go de bande passante internationale répartie en trois directions, la Côte d’Ivoire, le Sénégal via le Mali et le Ghana.
Pour palier les problèmes qui entravent ses efforts, Onatel est en train de s’équiper en groupes électrogènes et en kits solaires, sécuriser les points d’accès à la fibre optique, notamment dans le périmètre urbain. Boureima Ouédraogo, le chef du département communication et relations publiques de l’Onatel, souligne que l’opérateur allouera en 2014 une enveloppe budgétaire supérieure en termes d’investissements dans le mobile, l’Internet et le fixe.