Plus de 65 milliards de francs FCFA. C’est le montant qu’un pool bancaire international mettra à la disposition de la SOFITEX dans le cadre de sa politique de production.
Ce sont les locaux de l’ambassade du Burkina Faso à Paris qui ont servi de cadre pour la signature de la convention de financement, qui a eu lieu le 17 décembre. Ce qui est devenu une heureuse tradition, que l’ambassadeur Eric Y. TIARE n’a pas manqué de saluer.
Et de 23 pour la nationale des fibres textiles du Burkina. Pour la 23ème fois consécutive, un pool de banques accepte délier le cordon de la bourse, pour permettre à la SOFITEX de mener à bien ses activités. Ce pool bancaire se compose de la Société générale, de BHF Bank, de BMCE Bank International, de DZ Bank, de Fimbank et de Attijariwafa.
Le montant de 65 milliards de francs CFA qui sera disponibilisé au profit de la SOFITEX à l’issue de cette convention, est en très forte progression par rapport aux années précédentes, et permettra au Burkina de consolider sa place de 1er pays producteur de coton sur le continent, au grand bonheur des 4 millions de personnes qui profitent des effets induits du secteur.
550 000 tonnes de coton-graine en 2013/2014
Pour la campagne agricole 2013/2014, les projections font état en effet d’une production estimée à 550 000 tonnes de coton-graine.
Pour le Directeur général de la SODFITEX, Jean-Paul SAWADOGO, « c’est d’une part, la confirmation d’un professionnalisme de plus en plus poussé chez les cotonculteurs, et d’autre part, le fruit de la confiance régulièrement renouvelée de nos partenaires financiers, dont le pool bancaire international »
M. Jean-François Lambert de HSBC a exprimé la satisfaction de ce pool bancaire international qui se réjouit d’avoir pu contribuer, aux côtés du consortium national mené par Ecobank, à la réduction des délais de paiement des cotonculteurs.
« C’est notamment ce qui a permis au Burkina Faso de redevenir le 1er pays producteur de coton sur le continent», estime le banquier, qui souligne que « les délais de paiement sont, au moins autant que le prix d’achat du coton-graine, un élément déterminant dans le choix du producteur de cultiver le coton »... suite de l'article sur Union Africaine