Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7565 du 18/12/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Développement durable au Burkina Faso : la nécessité de miser sur l’économie verte
Publié le mercredi 18 decembre 2013   |  Sidwaya


Ecoles
© aOuaga.com par A.O
Ecoles et centres de formation de l`Etat : une rentrée unique pour tout le monde
Lundi 5 novembre 2013. Ouagadougou. Ecole nationale d`administration et de magistrature (ENAM). Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a présidé la cérémonie de rentrée harmonisée des écoles et centres de formation professionnelle de l`Etat


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Premier ministre, Béyon Luc Adolphe Tiao, a présidé, le mardi 17 décembre 2013 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 4e session de la conférence du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (CONNED) prévue du 17 au 19 décembre prochain.

La 4e conférence du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (CONNED) se tient du 17 au 19 décembre 2013 à Ouagadougou, sur le thème : « Economie verte : enjeux et opportunités pour un développement durable au Burkina Faso ». Plusieurs personnalités dont les ministres en charge de l’environnement des Républiques du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Niger, de la Mauritanie, du Mali et de la Guinée prennent part à cette conférence. Leur présence a été saluée par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Il s’est également réjoui de celle des représentants du Programme des Nations unies pour l’environnement. « La 4e conférence du CONNED est la résultante de l’ensemble des efforts que vous avez tous déployés depuis 2009, date de la dernière conférence », a confié M Tiao. Et de poursuivre en ces termes : « La conjugaison de vos sacrifices nous donne aujourd’hui, une bonne visibilité de nos activités ainsi qu’une feuille de route claire pour cette 4e Conférence ». Pour lui, les principaux défis auxquels le Burkina Faso a toujours été confronté sont au nombre de trois. Il s’agit d’assurer la protection et l’exploitation rationnelle des ressources naturelles de manière à en garantir la durabilité, de promouvoir un développement à la fois dynamique et durable afin de léguer aux générations futures, un environnement sain et enfin de lutter prioritairement contre la pauvreté.

Il a affirmé que la volonté du Burkina Faso, pour y faire face, a toujours été constante, sous-tendue par des initiatives structurelles portées aussi bien par des instances publiques que les Organisations non gouvernementales (ONG) et les partenaires techniques et financiers. « S’inscrivant dans cette dynamique, notre pays a su s’adapter à l’évolution et à la complexité des grandes thématiques environnementales et de développement durable qui agitent le monde… », a soutenu le Premier ministre. C’est pour cette raison, a- t-il ajouté, que le thème de la 4e conférence du CONNED interpelle tout le monde. Il a insisté sur la nécessité de relever le défi du développement national et d’offrir aux jeunes générations des possibilités de choix de leur avenir.

Léguer aux générations futures un environnement sain

Le sommet de Rio+20 tenu au Bresil en 2012, a rappelé M. Tiao, préconise qu’au-delà des divergences d’opinions sur les thématiques de l’économie verte, chaque Etat devrait opter, en fonction de ses réalités, de ses aspirations et de ses choix de développement, de la promouvoir et de la mettre en œuvre. Pour Luc Adolphe Tiao, le Burkina Faso n’a pas attendu que la communauté internationale en détermine tous les concours en termes d’opportunités et de bénéfices pour lancer en 2010 l’initiative de l’économie verte. « Ainsi, celui-ci se place en première ligne des pays africains ayant adopté ce concept », a-t-il dit . Il a par ailleurs confié que l’adoption de la Politique nationale de développement durable et de la future loi sur le développement durable offrira un cadre légal pour l’économie verte dont les résultats se situent dans le long terme. « En effet, même si un gain financier substantiel n’est pas envisageable dans l’immédiat, les investissements à réaliser viendront bonifier durablement l’actif de l’environnement et de ses ressources », a-t-il soutenu. Organe de promotion, de veille, d’appui-conseil et de suivi-évaluation de la politique nationale en matière d’environnement et de développement durable, le CONNED est, à l’écouter, l’illustration de la volonté du gouvernement de porter à la fois aux plans sous-régional et international, le plaidoyer du développement durable. « La 4e conférence du CONNED se veut dès lors, une plate-forme de partage et d’échanges autour des mécanismes novateurs pour assurer la promotion de l’économie verte et du développement durable au Burkina Faso », a lancé le Premier ministre.
Le représentant des partenaires techniques et financiers, Pascal Karorero, par ailleurs représentant-résident du PNUD au Burkina Faso a, pour sa part, affirmé que l’adoption d’une Politique nationale de développement durable et la préparation d’un avant-projet de loi d’orientation sur le développement durable un an seulement après la conférence de Rio+20 confirme tout l’intérêt que les autorités burkinabè accordent à la prise en charge des défis majeurs relevés dans le document de Rio 20 intitulé : « L’avenir que nous voulons ».
Pour le ministre en charge de l’environnement du Burkina Faso, Salif Ouédraogo, cette conférence donne l’opportunité à plusieurs acteurs privés comme publics du secteur de s’imprégner de la notion d’économie verte. Pour lui, l’approche traditionnelle de développement est plus consommatrice et destructrice. Celui-ci a, de ce fait, proposé d’utiliser l’énergie renouvelable. « Et cette énergie inépuisable n’est d’autre que le soleil », a conclu M. Ouédraogo.



Aissata BANGRE
Monique MALO

 Commentaires