Ouagadougou (Burkina Faso) – L’Institut national de démocratie (NDI, en anglais, National democratic institut) organise, à Ouagadougou, un atelier bilan sur la participation des femmes aux élections couplées municipales et municipales de décembre 2012 au Burkina Faso, a-t-on appris mardi.
Le but de la rencontre, précise-t-on, est de vérifier l'application de la loi relative au respect du quota genre au Burkina Faso, en vue d'en tirer des conclusions et de définir des perspectives.
C'est en décembre 2012 que le pays a testé, pour la première fois, lors des élections couplées (législatives et municipales), l'application de la loi sur le quota genre au Burkina Faso adoptée en avril 2009.
Une année après ces échéances électorales, les partenaires engagés (représentants de partis politiques, organisations de la société civile, etc.) sur la question du genre et la promotion politique des femmes, se retrouvent afin d'échanger à travers un atelier bilan.
La rencontre, selon les initiateurs, vise également à s'approprier les résultats de l'analyse des données sur les candidatures et les résultats des deux scrutins menée par le comité du suivi de la mise en œuvre de ladite loi.
De cette étude, il ressort que le taux de représentation des femmes à l'Assemblée nationale a augmenté, passant de 15% à 18% tandis qu'au plan local ce taux a chuté, passant de 36% à 21%.
A l'ouverture des travaux, la représentante-résidente du NDI, Amina Faye Kassé a reconnu que ‘'le Burkina Faso est l‘un rare Etats africains qui a légiféré afin de créer les conditions favorables à une plus forte implication des femmes à la vie politique''.
Selon elle, un tel engagement marque la volonté des autorités d'assurer plus d'équité dans les rapports entre les hommes et les femmes dans la direction des affaires publiques.
''La problématique de la participation des femmes n'est pas un effet de mode, nous croyons que la paix, la sécurité, la prospérité et la croissance économique ne peuvent être atteints sans une pleine implication des femmes'', a indiqué Amina Faye Kassé.