De nouveaux échanges de tirs ont été entendus tôt mardi dans la capitale du Soudan du sud, au lendemain de l’annonce par le président qu’un coup d’Etat avait été déjoué dans la toute jeune nation
De nouveaux échanges de tirs ont été entendus tôt mardi dans la capitale du Soudan du sud, au lendemain de l’annonce par le président qu’un coup d’Etat avait été déjoué dans la toute jeune nation, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des tirs sporadiques, notamment à l’arme lourde, ont repris dès les premières heures de la matinée et ont été entendus jusqu’à 9h00 (06H00 GMT) mardi, en provenance de bâtiments militaires, à quelques km du centre ville de Juba. Seuls quelques véhicules patrouillaient dans le rues désertes de la capitale dont les habitants étaient barricadés dans leurs foyers.
Le ministre des Affaires étrangères Elia Lomuro a fait état d’au moins 12 morts au cours des combats qui avaient éclaté dimanche peu avant minuit .
"Au moins 12 personnes ont été tuées", a déclaré M Lomuro à la radio Eye, précisant que la majorité des victimes étaient des soldats .
Selon d’autres radios à Juba, au moins 130 blessés ont été admis à l’hôpital.
Le président du Soudan du Sud Salva Kiir avait annoncé lundi avoir déjoué une tentative de coup d’Etat après d’intenses combats à Juba, et a attribué ce coup de force à l’ancien vice-président Riek Machar, limogé en juillet.
"Il y a une tentative coup d’Etat, mais ils (les auteurs) ont échoué et nous avons le contrôle" de la situation, a déclaré le président Kiir, qui avait troqué ses habituels costume et chapeau de cow-boy pour une tenue militaire couleur camouflage.