Centres nationaux de données d’Afrique : 72 heures pour outiller les experts sur l’utilisation des données #aOuaga

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Centres nationaux de données d’Afrique : 72 heures pour outiller les experts sur l’utilisation des données

Publié le mardi 17 decembre 2013 | L’Express du Faso

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Centres nationaux de données d’Afrique : 72 heures pour outiller les experts sur l’utilisation des données

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Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, abrite du 16 au 19 décembre 2013, un atelier de renforcement de capacité des Centres Nationaux de Données d’Afrique (CND) sur l’utilisation des données du système de surveillance internationale.Après la ratification du traité d’interdiction complète des essais nucléaires le 19 février 2002, le Burkina Faso sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, a créé l’autorité nationale du traité (AN-TICE).Afin d’assurer la liaison avec l’organisation du traité (OTICE), participer à l’échange international de données et avoir accès en toute confidentialité aux données. C’est dans le cadre de ce traité que le centre national de la recherche scientifique et technologique qui abrite le CND/AN-TICE organise en collaboration avec l’OTICE, un atelier de renforcement des capacités des centres nationaux de données des pays africains. Il se tient à Ouagadougou du 16 au 19 décembre 2013. Cette rencontre regroupera près de 40 participants venant de l’OTICE, des CND africains et du laboratoire américain du Pacific. Elle permettra aux participants de se prononcer sur le développement de capacités des CND africains à utiliser les données du système international de surveillance (SSI) et les produits du centre international des données (CID avec une emphase sur les observations des aérosols radioactifs et des gaz rares. Par ailleurs il sera question de faire le point sur l’initiative de mesures du niveau résiduel des gaz rares qui se déroule à Ouagadougou depuis juillet 2013 sous un partenariat entre l’OTICE, le PNNL (USA) et le CND/AN-TICE. Le présent atelier vise à renforcer la connaissance des participants du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) et sur le travail de la commission préparatoire, apprendre comment les signaux d’onde et les mesures de radionucléides sont utilisés ensemble pour la vérification du traité et pour l’application civile et scientifique. Par ailleurs comprendre les mesures de résiduels et savoir comment ces résiduels d’origine anthropique et naturelle affectent les mesures du système de surveillance, visiter une installation de mesures de gaz rares (TXL) en opération actuellement au Burkina Faso.

Selon, Gnissa Esaïe Konaté, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, cet atelier permettra aux participants d’apprendre comment les technologies de l’OTICE sont utilisées dans la détection nucléaire et dans la prévention et la gestion des catastrophes naturelles et comment ils pourront intégrer ces solutions dans nos pays en vue d’assurer la protection civile.

Adama Manakounou
Sieadamo@gmail.com

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