Le colloque national sur l’emploi a eu lieu du 12 au 14 décembre 2013, à Ouagadougou. Pendant deux jours, des acteurs du secteur de la promotion de l’emploi des jeunes ont passé au peigne fin les difficultés qui entachent l’essor de l’insertion socio-professionnelle de la jeunesse et ont proposé des solutions qui permettraient de résoudre la question du chômage des jeunes. La cérémonie de clôture de ces échanges a été présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Emile Basga Dialla, le 14 décembre 2013.
Le Burkina a pris à bras le corps la question de l’emploi des jeunes à travers la création d’un ministère chargé de l’emploi de la jeunesse, en 2006. En dépit de ce dispositif institutionnel, le défi du chômage des jeunes reste à révéler. C’est fort de cela qu’un colloque national sur l’emploi a été organisé du 12 au 14 décembre 2013, à Ouagadougou, par le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, en vue de passer en revue les obstacles qui entravent l’atteinte des objectifs en la matière, telle prévue dans le programme quinquennal du président du Faso « Bâtir ensemble un Burkina émergent », a laissé entendre le ministre Emile Basga Dialla. Il a salué l’engagement des participants à ce colloque. Selon le ministre, c’est par une synergie d’actions entre les différents acteurs de la promotion de l’emploi que les orientations dégagées au cours des échanges pourront aboutir à des résultats satisfaisants. Pour lui, l’une des recommandations qu’est la mise en œuvre de la Politique nationale de l’emploi est particulièrement à saluer. C’est pourquoi, il a félicité les participants pour leur engagement qui leur a permis d’aboutir à des conclusions pertinentes. Cela constitue un témoignage de la détermination des participants à trouver des solutions durables aux problématiques du chômage et du sous-emploi au Burkina Faso, a-t-il martelé. Il a rassuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour une mise en œuvre effective des conclusions du colloque. Il a fait montre de sa gratitude à l’ensemble des acteurs, notamment aux partenaires techniques et financiers, pour leur soutien au Burkina dans sa quête de l’élargissement des opportunités d’emplois et partant, du développement inclusif du pays. « Mes remerciements vont particulièrement à l’endroit du Bureau International du travail et de la Banque africaine de développement dans l’organisation de cette importante rencontre », a-t-il relevé .
Par Soumoubienkô Roland KI