Ouagadougou, le 16 déc.2013 (AIB) – « Les jeunes savent ce qu’ils veulent et ils doivent être associés dans le processus de développement », a indiqué dimanche l’ex député de la majorité Saran Séré Sérémé à l’occasion du premier anniversaire de sa formation, le Parti pour le développement et le changement (PDC).
« Les jeunes savent ce qu’ils veulent et ils doivent être associés dans le processus de développement. Il est temps de sortir des grands paradigmes et de poser des actions concrètes », a déclaré Mme Séré, particulièrement active sur les réseaux sociaux depuis la création de son parti.
A l’occasion du premier anniversaire, trois jeunes, lauréats parmi 853 autres du jeu concours sur l’élaboration de projets de société, ont reçu leurs attestations.
Le PDC a durant ses « douze mois remplis de lutte » œuvré à « la conscientisation de la jeunesse » de concert avec d’autres partis de l’opposition, a affirmé son secrétaire général Dramane Traoré.
Cet anniversaire célébré sous le thème : « le changement comme challenge du développement équitable, harmonieux et durable du Burkina Faso », a été ponctué par une série de panels autour des questions liées au développement, à la citoyenneté et au renforcement de capacité.
L’incendie de son domicile par des militants rivaux le 13 septembre 2012 et sa relégation à la seconde position sur la liste des candidats du Sourou (Nord-Ouest) aux législatives de décembre 2012, ont beaucoup pesé sur le départ de Saran Séré Sérémé du CDP où elle était connue pour sa capacité de mobilisation.
Très proche des ténors de l’opposition politique, Mme Séré a réagit par rapport à la volonté du chef de l’Etat de mettre le Sénat en place et de recourir au besoin au référendum pour trancher le débat sur l’article 37, relatif à la limitation du nombre de mandats présidentiels.
« Nous avons dit non au Sénat et nous dirons non au Sénat et aux tripatouillages actuelles », a-t-elle déclaré.
Sur la question d’une éventuelle candidature à la magistrature suprême au Burkina, Mme Séré a affirmé attendre « le moment opportun » pour se prononcer. Cependant précise –t-elle, « dans tous les cas, nous ne sommes pas venu pour faire de la figuration ».