Le gouvernement burkinabè, à travers le Ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, organise du 30 novembre au 29 décembre 2013, la 9e édition du mois de solidarité sur le thème : « A chacun son service social ». Le lancement officiel de ce mois a eu lieu le samedi 14 décembre 2013 à Ouagadougou.
Cette année encore, et pour la 9e fois consécutive, le gouvernement burkinabè, à travers le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale sollicite la générosité des Burkinabè et de ses partenaires. L’édition du mois de la solidarité 2013 a été lancée officiellement le samedi 14 décembre 2013 à Ougadougou. Placée sous le thème : « A chacun son service social », la cérémonie a été présidée par le 1er questeur de l’Assemblée nationale (AN), Lorcendy Traoré, représentant le président de l’AN.
Selon lui, l’organisation annuelle du mois de solidarité revêt un intérêt capital pour le gouvernement en ce sens qu’elle marque l’implication effective des communautés à la base aux stratégies de mise en œuvre de la Charte nationale de solidarité, paraphée en 2009. « Ainsi, elle demeure l’occasion privilégiée pour nous de raviver l’élan de solidarité nationale dans notre pays. A ce titre, le mois de solidarité est un moment fort de promotion de la culture citoyenne de la solidarité au sein des communautés et de mobilisation des ressources financières et matérielles au profit des couches vulnérables », a-t-il signifié.
M. Traoré a salué l’initiative intitulée « Une commune/département, un service social », élaborée par le ministère en charge de l’Action sociale et soutenue par l’épouse du président du Faso, Chantal Compaoré, qui a été lancée le 16 mai 2013 à Yako. C’est un projet de développement, a-t-il appuyé, qui participe d’une vision de l’Etat de rapprocher les services sociaux des populations rurales afin de répondre efficacement à la demande sociale. « Nous comptons sur vous tous, chers compatriotes, pour faire parler vos cœurs en ce mois qui se veut être une période de communion et un tremplin de nous rapprocher de nos frères et sœurs qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles », a-t-il exhorté. Le parrain de la 9e édition du mois de solidarité, le président de la section territoriale de la Chambre de commerce et d’industrie des Hauts-Bassins, El Hadj Dianguinaba Barro a exprimé tout son enthousiasme au gouvernement pour avoir institué le mois de solidarité.
Donner le sourire aux plus démunis
Ce mois, a-t-il ajouté, constitue un moment privilégié pour mesurer les progrès accomplis dans la recherche d’un mieux-être des populations. « Il offre également une opportunité de réfléchir sur nos réalités actuelles et de prendre des engagements concrets et réalisables pour l’amélioration des conditions de vie des populations en général et celles vulnérables en particulier », a fait savoir El Hadj Dianguinaba. Le maire de la commune de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, en sa qualité de président de l’Association des municipalités du Burkina Faso, a lancé un appel solennel à l’ensemble des maires afin qu’ils s’approprient l’initiative de Yako et qu’ils s’attellent à sa mise en œuvre sur le terrain.
L’institutionnalisation du mois de solidarité par l’Etat, lui semble-t-il, est un signal fort que la solidarité est une vertu cardinale à cultiver chaque jour au sein des communautés. « Nous osons croire, qu’au cours du présent mois, toutes les personnes vulnérables des villes et des campagnes bénéficieront de vos gestes de générosité », a espéré M. Ilboudo.
Le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, a également invité les Burkinabè et des partenaires à faire preuve de générosité durant cette période. « Nous espérons réunir environ 120 millions de F CFA pour cette année », a-t-il relevé. La somme qui sera collectée, selon lui, est destinée aux couches sociales défavorisées pour leur prise en charge sanitaire et éducative. La cérémonie de lancement du mois de solidarité a été clôturée par la remise symbolique d’un chèque de 300 millions de F CFA pour la prise en charge intégrée de 500 enfants en situation de handicap, d’un chèque de 420 millions de F CFA pour le financement de 1200 microprojets des personnes âgées et la remise des premières enveloppes par des autorités et des partenaires.
