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Célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance Pari gagné pour le sahel !
Publié le lundi 16 decembre 2013   |  L’Hebdomadaire




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Les lampions de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance se sont éteints dans la région du sahel et en particulier dans la ville de Dori. Le grand monde, des plus hautes autorités aux citoyens les plus anonymes qui avaient fait le déplacement du 11-Décembre, s’est dispersé laissant cette ville dans son nouveau look de cité émergente.



En effet, pour que la capitale de la région du sahel puisse accueillir dignement la fête commémorative de l’indépendance, l’Etat a sorti les grands moyens. Pas moins de 15 milliards de FCFA pour renforcer les infrastructures administratives, de voirie et d’hôtellerie qui ont longtemps souffert de l’enclavement et du sous-équipement de cette capitale régionale.

Maintenant, Dori peut désormais rivaliser avec les autres villes moyennes du Burkina et capitales régionales dans les commodités d’accueil des touristes et les infrastructures de base de son expansion.

Moins de poussière, moins d’ensablement, moins de flaques d’eau stagnante, la ville a pris un coup de jeune comme avant elle, Koudougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Fada Ngourma en attendant Dédougou en 2014  ; toute chose qui confirme que le développement équilibré du Burkina n’est pas qu’un slogan. Il prend corps d’année en année dans une politique audacieuse d’investissement public au profit des régions.

Mais au-delà des aspects de développement économique des régions induits par la célébration tournante de la fête de l’indépendance, c’est la volonté de promouvoir l’unité nationale et le civisme qu’il convient de mettre plus en avant avec pour finalité le renforcement du sentiment d’appartenance à la même communauté de destin.

Ce message est-il toujours bien perçu et assimilé par les Burkinabè au- delà des réjouissances festives à l’occasion de chaque 11 -Décembre  ? Ce n’est pas évident même si ce n’est pas faute d’avoir essayé du côté des autorités de trouver à chaque anniversaire commémoratif de l’indépendance, un thème porteur de cette attente.

En cette année 2013, ce sentiment d’appartenance à la même communauté de destin, les organisateurs des festivités commémoratives de l’indépendance l’ont matérialisé par le choix d’un thème bien à propos  : « Civisme et cohésion sociale, fondamentaux d’un développement durable ».

Comment comprendre ce thème  ? Aucune nation ne s’est développée dans l’incivisme et l’intolérance, c’est-à-dire le refus de ses citoyens de se responsabiliser dans leurs devoirs vis-à-vis d’eux-mêmes, de leur famille et de toute la communauté nationale.

C’est dire que la citoyenneté, la qualité d’appartenance et de jouissance des avantages d’une collectivité organisée est à la fois tributaire et complémentaire du civisme qui est le dévouement envers cette communauté. C’est en étant citoyen et civique que l’on favorise d’abord sa propre intégration à la collectivité nationale, mais ensuite que l’on consolide les facteurs qui renforcent cette collectivité.

Citoyenneté et civisme sont donc deux valeurs républicaines complémentaires et le défilé aux mille couleurs qu’a connu Dori ce 11-Décembre est venu nous le rappeler avec un fort symbolisme  : celui d’un Burkina appelé à l’unité dans la diversité de ses populations. De fait, c’est unis et dans le travail , la libération de notre génie créateur que nous construirons le progrès pour nous mêmes et les générations futures.

A ce propos, en choisissant de célébrer la fête du 53ème anniversaire de l’indépendance dans une ville dont le conseil municipal est dirigé par l’opposition, le gouvernement donne un signal fort sur la nécessité pour les Burkinabè de transcender les clivages politiques et les antagonismes quels qu’ils soient pour unir leurs forces dans la construction du pays.

Car quand ils s’agit d’impératifs nationaux comme ceux de la promotion économique d’une ville, d’une région, donc de tout ou partie du Burkina, il ne devrait plus y avoir de militants de tel ou tel parti de l’opposition ou tel ou tel parti de la majorité au pouvoir. Nous devrions tous devenir des Burkinabè sans distinction de couleurs politiques, d’opinions philosophiques, religieuses et autres.

Ce sursaut d’orgueil salvateur, les forces vives de la province du Séno en particulier et de la région du Sahel en général l’on réussi en taisant leurs divergences politiques pour accompagner le maire de la ville de Dori dans la réussite des préparatifs des festivités du 11-Décembre 2013.

Elles ont pris en cela le bon exemple des forces vives des régions pionnières dans la célébration de la fête nationale. Que ce bon exemple de l’union sacrée des fils et filles du Burkina quand les intérêts supérieurs de la nation l’exigent, continue d’inspirer les forces vives des autres régions pour un Burkina de progrès et de solidarité.

En attendant, on peut dire d’ores et déjà que c’est un pari gagné pour le sahel et la ville de Dori. Le 11-Décembre 2013 a tenu toutes ses promesses. Vivement Dédougou 2014 et que des infrastructures s’ajoutent aux infrastructures pour un Burkina émergent, uni et solidaire.

L’hebdo du Burkina

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