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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Célébration du 11 décembre : « Le Sénat sera mis en place », dixit Blaise Compaoré
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  L’Express du Faso




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Le 11 décembre 2013 est désormais conjugué au passé.Pour parler de cette célébration réussie et de bien d’autres sujets de la vie nationale et internationale, le président du Faso, Blaise Compaoré a reçu les journalistes, hier jeudi 12 novembre, à son pied-à-terre pour une conférence.Cet exercice s’impose désormais comme incontournable après celle de l’année dernière à Koudougou.Au cours de cet exercice, les journalistes ont eu la latitude de poser toutes les questions.« Aucune question n’est tabou », a tenu à préciser l’un des communicateurs de la présidence.Dès lors, les journalistes savaient qu’ils pouvaient se permettre toutes les questions. Comme il fallait s’y attendre, le Sénat et l’article 37 se sont invités rapidement aux échanges.

Pour ce qui est du Sénat, Blaise Compaoré a réaffirmé sa volonté de voir le Sénat mis en place car, il est inscrit dans la Constitution qui doit être respectée. « Il nous faut, a-t-il dit, une deuxième Chambre de lecture des lois ». Il comprend les sentiments de ceux qui ne veulent pas en entendre parler. Mais, « dans un pays, on ne peut pas avoir tout le monde d’accord sur tout. Le Sénat sera mis en place », a-t-il souligné. Cependant, le président Compaoré ne peut pas donner une date de la mise en place de ce Sénat.

En ce qui concerne l’article 37, le président du Faso n’exclut pas de soumettre la question au peuple à travers un référendum. Car, si une question ne trouve pas de consensus, il appartiendra au peuple de trancher. Dans les points ciblés par la constitution et qui ne sont pas révisables, l’article 37 n’y figure pas.

La disparition tragique de notre confrère Norbert Zongo, le 13 décembre 1998, n’est pas passée sous silence. Le chef de l’Etat a regretté ce décès.

D’autres questions ont été abordées par les confrères.

Mais, avant l’exercice des questions-réponses, le chef de l’Etat a, dans une brève déclaration liminaire, rendu hommage au président sud-africain Nelson Mandela, décédé en début de mois, aux hommes et femmes de média tombés sur le champ de bataille et au caporal Daniel Tankoano décédé à Dori le 9 décembre dernier, alors qu’il effectuait un saut para. A la mémoire de toutes ces personnes, le président a demandé une minute de silence, non sans avoir présenté ses condoléances aux familles respectives.

Justifiant l’organisation d’une telle rencontre, le président Compaoré a simplement dit qu’il avait besoin d’écouter les journalistes, de répondre à leurs préoccupations qui sont celles de la population et d’en tirer des idées pour la bonne marche du pays.

Le président Compaoré a salué la grande mobilisation des ressortissants de la région du Sahel et leur engagement à réussir l’organisation du 11 décembre. Il a souhaité que les infrastructures qui ont été érigées soient profitables à la région.


Ibrahim BAYILI

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