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Réformes politiques non consensuelles : Blaise Compaoré s’en remettra au peuple
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  Présidence


Dori
© aOuaga.com par A.O
Dori : le chef de l`Etat face à la presse
Jeudi 12 décembre 2013. Dori. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a animé une conférence de presse au lendemain de la célébration de la fête nationale de l`indépendance


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En marge de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance du Burkina, à Dori, le Président Blaise Compaoré a animé une conférence de presse, le 12 décembre 2013, à son pied-à-terre, avant de regagner Ouagadougou.


Les échanges avec les journalistes ont largement porté sur les préoccupations d’ordre national. Il s’est agi, entre autres, de sujets relatifs au Sénat, à l’article 37, à l’incivisme, à l’accès des journalistes aux sources d’information, à la lenteur de la justice, au mémorandum de l’opposition, au bilan de la célébration du 11 décembre à Dori, etc.

En réponse, le Président du Faso a indiqué que le processus de mise en place du sénat se poursuit: «Le sénat est inscrit dans la Constitution, et il ne revient pas au Président du Faso de ne pas l’appliquer», a-t-il dit aux journalistes.

A propos de l’article 37 de la Constitution, le Président Blaise Compaoré note qu’il ne fait pas partie des articles interdits de révision, dans la Constitution. S’il faut s’en remettre au peuple afin que le peuple départage «les pour et les contre», pourquoi pas ?

Sur l’incivisme, le Président du Faso constate que c’est un phénomène qui touche tous les pays du monde. Comme axe de solution, il faut donc continuer les actions de sensibilisation et d’éducation des populations.

En ce qui concerne la lenteur de la justice, Blaise Compaoré remarque qu’elle est inhérente, en partie, à la nécessité pour le juge, de prendre le temps qu’il faut, pour la manifestation de la vérité, afin d’éviter les erreurs judiciaires.

Sur la réponse réservée au mémorandum que l’opposition lui a remis, le chef de l’Etat promet une suite écrite.

Enfin, le bilan du 11 décembre à Dori est largement positif au regard des infrastructures ultramodernes dont la ville dispose désormais. Les populations de Dori et de la région du Sahel se sont grandement mobilisées et elles étaient en liesse tout au long des activités commémoratives.

La seconde partie de la conférence de presse a porté sur les questions internationales, plus précisément les situations de crise au Mali et en République centrafricaine.
Pour Blaise Compaoré, la paix dans le monde doit être gérée comme une sécurité collective.
Le Burkina Faso veut avoir des voisins en paix et en sécurité, et le pays a également un devoir moral pour la préservation de la sécurité en Afrique et dans le monde.

Au terme de plus d’une heure d’entretien, Blaise Compaoré a échangé sur tous les sujets et sans tabou avec la presse nationale fortement mobilisée à cet effet.


La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

N.B : la titraille est du site

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