L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a ouvert le lundi 9 décembre 2013 à Ouagadougou, un atelier d’échange avec les organisations de la société civile sur les procédures de passation des marchés publics.
Du 9 au 10 décembre 2013, des représentants d’Organisations de la société civile (OSC) participent à Ouagadougou à un atelier d’échange sur les marchés publics. Organisé par l’Autorité de régulation des marchés publics(ARMP), l’objectif de cet atelier est de promouvoir les bonnes pratiques en matière de passation, d’exécution des marchés publics.
Ainsi, pendant deux jours, les participants suivront des communications et animeront des débats entre autres, sur le cadre réglementaire et procédure de passation des marchés publics, le règlement des différends dans le domaine et la contribution des OSC à la transparence et à la lutte contre la corruption dans les marchés publics : cas du REN-LAC. Selon le vice- président du Conseil de régulation de l’ARMP, Saga Joseph Ouédraogo, le processus de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics requiert le strict respect des principes de bonne gouvernance.
« La gestion des marchés publics est au cœur des questions de bonne gouvernance », a-t-il indiqué. Il a précisé que le rôle de la société civile se situe dans la recherche de l’intégrité du système et la transparence dans la gestion des marchés publics pour une bonne gouvernance économique et financière. Pour lui, il s’agit à travers cet atelier, de montrer les mesures qui se sont révélées efficaces pour renforcer l’intégrité et la lutte contre la corruption dans le domaine. Il a estimé que cela passe par une bonne connaissance des procédures de passation des marchés et une maîtrise des procédures de règlement des différends.
Le vice-président a relevé que durant les phases de lancement de la procédure et d’attribution des marchés, la plupart des problèmes décelés dérivent du fait que les agents de l’administration ont un pouvoir discrétionnaire, alors que certaines parties prenantes n’ont pas accès aux informations cruciales. Pour lui, il est nécessaire de respecter les principes fondamentaux de la commande publique, à savoir l’économie et l’efficacité du processus d’acquisition, l’égalité des candidats, la transparence des procédures et le libre accès à la commande publique.
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