Le sort de l’article 37 de la Constitution burkinabè pourrait bien se décider dans la casserole du « référendum ». Le Président du Faso l’a lui-même dit, enfin ! l’a laissé entendre à Dori, ce 12 décembre 2013.
« Si les acteurs politiques ne s’accordent pas sur la question de l’article 37, le recours au référendum est possible », a déclaré Blaise Compaoré. On peut recourir à un raisonnement syllogistique pour décortiquer la signification de ces propos.
L’article 37 ne sera pas soumis au référendum si les acteurs politiques trouvent un accord. Or la météo politique actuelle ne prévoit pas cette possible entente entre le CDP, le parti au pouvoir, et les défenseurs de la sacralité de l’article 37.
Donc, on ira au référendum pour départager tout ce beau monde, étant entendu, et Blaise Compaoré l’a soutenu, que tout ce hourvari se fait au nom du « peuple » et c’est à ce dernier de décider.
Cette conclusion est soutenue par ce que certains confrères ont dit avoir découvert dans les casseroles confidentielles du CDP, à savoir la préparation stratégique d’une recette référendaire (une pétition serait en gestation pour contraindre les députés à ouvrir les vannes du référendum).
La question du référendum n’aurait peut-être pas suscité autant d’intérêt si elle n’était pas intimement liée à celle de la probable candidature de Blaise Compaoré en 2015. Il est vrai que ce dernier entretient le flou. Mais de récentes déclarations permettent d’entretenir des doutes.... suite de l'article sur Autre presse