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Sidwaya N° 7561 du 12/12/2013

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Changement climatique et productivité agricole: Les taux de rendements risquent de baisser de -18% d’ici à 2050
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  Sidwaya




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Le bureau technique spécialisé de la commission de l’Union Africaine pour la promotion de la recherche et du développement agricole dans les zones semi-arides de l’Afrique a organisé les 12 et 13 décembre 2013 à Ouagadougou, en partenariat avec l’Agence de coopération technique internationale allemande (GIZ) un atelier de validation d’une étude sur le changement climatique et les intrants agricoles.

intrants agricoles.

L’atelier de validation de l’étude sur : « Le changement climatique et les intrants agricoles en Afrique pour une meilleure productivité : contribution des variétés tolérantes à la sécheresse et technologies de gestion de l’eau » se tient à Ouagadougou du 12 au 13 décembre 2013. Cet atelier va permettre de valider l’étude sur l’utilisation des variétés tolérantes mais également les techniques de gestion de l’eau de pluie en réponse aux effets de changement climatique comme moyen de résilience des populations. Vu l’importance des questions liées au changement climatique et le rôle clé que joue la recherche agricole dans l’adaptation et l’atténuation des effets de ce phénomène, le bureau de l’Union Africaine-SAFGRAF a convenu avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) d’élaborer un document sur le changement climatique et l’utilisation des intrants agricole en Afrique. Le document qui a été discuté lors de la rencontre met entre autres l’accent sur l’utilisation accrue des variétés tolérantes à la sécheresse, la promotion de la diversification des céréales et de la mise en œuvre de méthodes de gestion intégrée de la sécheresse. Pour le coordonnateur de l’UA SAFGRAD, Dr Amhed Elmekass, il est prouvé que le climat mondial a connu des changements importants au cours du siècle passé. A l’entendre, le changement climatique et la désertification sont des facteurs susceptibles de réduire considérablement les gains que l’Afrique a engrangés dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, tant au niveau de la sécurité alimentaire que de l’éradication de la pauvreté. Le Dr Amhed Elmekass a de ce fait rappelé que la plupart des populations rurales sont tributaires de secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture à partir de laquelle elles tirent leur subsistance.
En 2009, le Burkina Faso a connu une perte de 260 000 tonnes de céréales

Le directeur général des productions végétales, Thio Bouma, représentant le ministre en charge de l’Agriculture a quant à lui affirmé qu’ « A mesure que la planète se réchauffe davantage, le régime des précipitions se trouve fortement modifié et apparaissent des phénomènes extrêmes tels que la sécheresse, les inondations comme celle qu’a connue Ouagadougou le 1er septembre 2009 ». Il a, par ailleurs ajouté que le changement climatique impacte négativement l’agriculture africaine dans son ensemble avec des perspectives de récoltes désastreuses, une baisse de la productivité agricole et l’insécurité alimentaire principalement dans les zones fragiles comme la Corne de l’Afrique et le Sahel dont le Burkina fait partie. M. Elmekass a en outre signalé que tout effet négatif du changement climatique va produire un impact négatif sur l’état économique de la population et par conséquent sur l’indice de la pauvreté. « Concernant la production céréalière selon le document de la SCADD 2011-2015, il a été noté en 2009 que le Burkina Faso a une perte de 260 000 tonnes de céréales soit une valeur monétaire de l’ordre 35 milliards de francs CFA », a souligné le directeur général des productions végétales. De son avis, si les effets du changement climatiques persistent au Burkina Faso, les scénario envisagés prévoit actuellement des pertes de rendement allant de (-3) à (- 18 %) en 2050, l’élevage sera en baisse de -23 % alors que la pauvreté elle verra son taux augmenté entre 30 à 32 %. L’Union Africaine SAFGRAD compte plusieurs réalisations à son actif dans le domaine de la recherche et du développement agricoles dans les zones semi-arides de l’Afrique. Il s’agit notamment du rôle capital de facilitateur que l’UA SAFGRAD a joué en mettant à la disposition des producteurs plusieurs variétés céréalières. Il a également organisé au cours des deux dernières décennies, des sessions de formation du genre Maîtrise, Doctorat, en recherche et gestion agricoles.


Wamini Micheline OUEDRAOGO
Cendrine NOMBRE (Stagiaire)

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