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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Protection des droits de l’Homme au Burkina Faso : Le projet de rapport contre les disparitions forcées validé
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  L’Express du Faso


M.Albert
© Autre presse par DR
M.Albert Ouédraogo , ministre des Droits humains et de la promotion civique,


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Le 12 décembre 2013, s’est déroulé dans la salle de conférences du Liptako Gourma à Ouagadougou, un atelier de validation du projet de rapport du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Il a été présidé par Amadou Consigui, Secrétaire général du ministère des Droits humains et de la Promotion civile
« Les disparitions forcées sont des crimes odieux que l’humanité connaît de nos jours. Ce sont des pratiques qui portent gravement atteinte aux droits de l’homme et créent une certaine insécurité. Le sentiment d’insécurité résultant de ces pratiques ne se limite pas aux proches de la personne disparue, mais touche aussi la communauté et l’ensemble de la société », a noté le Secrétaire général du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, Amadou Consigui. Face à l’ampleur du phénomène dans le monde, l’Organisation des Nations unies a mis en place un groupe de travail sur cette thématique. Les efforts dans la lutte contre cette pratique ont abouti à l’adoption, en 2006, de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées pour protéger les victimes. Il s’agit, selon Amadou Consigui, d’une avancée significative en termes de définition et de reconnaissance du statut des personnes disparues. Le Burkina Faso a ratifié la convention le 5 décembre 2009, laquelle est entrée en vigueur le 23 décembre 2010. Cette convention impose aux Etats de présenter au comité contre les disparitions forcées, un rapport. Le rapport doit être présenté dans un délai de deux ans à compter de l’entrée en vigueur de la convention pour chaque Etat partie.

Soumettre un rapport de qualité

Pour permettre au Burkina Faso de remplir ses obligations au regard de cette convention, le ministère en charge des Droits humains a élaboré un projet de rapport, en collaboration avec d’autres départements ministériels. Ce projet de rapport rend compte des actions de promotion et de protection menées par le gouvernement et ses partenaires pour lutter contre les disparitions forcées. Il s’articule autour du cadre général de l’interdiction de la disparition forcée. Et aussi, l’état de la mise en œuvre des différents droits énoncés dans la convention. Dans la perspective de soumettre un rapport de qualité, le ministère des Droits humains a organisé le 12 décembre dernier à Ouagadougou, l’atelier national de validation qui a procédé à l’examen dudit projet de rapport. Il a pour objectif de faire valider le projet de rapport par tous les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits humains. Dans son intervention d’ouverture, le secrétaire général du ministère des Droits humains a invité les participants à analyser sans complaisance et à y faire toutes les observations objectives et pertinentes.

Les travaux de l’atelier se sont déroulés en plénière. Après une présentation du projet de rapport par Paulin Bambara, directeur général de la défense des droits de l’homme, les participants l’ont examiné et apporter des amendements pour enfin aboutir à un document consensuel.

Jules TIENDREBEOGO

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