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L’Observateur Paalga N° 8519 du 13/12/2013

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Blaise et l’article 37 : « Le peuple sera consulté »
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  L’Observateur Paalga


Dori
© aOuaga.com par A.O
Dori : le chef de l`Etat face à la presse
Jeudi 12 décembre 2013. Dori. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a animé une conférence de presse au lendemain de la célébration de la fête nationale de l`indépendance


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A défaut de consensus, la question de l’article 37 sera soumise à référendum. C’est la principale déclaration faite par le président Blaise Compaoré, hier jeudi 12 décembre 2013 à Dori au cours d’une rencontre avec la presse nationale. Une occasion pour le chef de l’Etat d’affirmer que le Sénat, inscrit dans la Constitution, sera mis en place.
Synthèse de cette conférence de presse qui a duré une heure chrono.

Sur la question de la révision ou non de l’article 37 qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, vient de soulever un coin du voile : « Nous avons une Constitution dont la référence suprême est le peuple. Ce qui veut dire que si sur une question il n’y a pas de consensus, le peuple sera appelé à dire ce qu’il pense. Le peuple sera consulté s’il y a nécessité ». Non sans rappeler l’article 165 de la loi fontamentale qui stipule : « Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause : la nature et la forme républicaine de l’Etat; le système multipartiste et l’intégrité du territoire national».
S’agissant de la question du Sénat, Blaise Compaoré assure qu’un processus de discussion est en cours et qu’il y a des aménagements pour y apporter plus de qualité. Concernant la mise en place effective de cette seconde Chambre, il affirme être le garant de la Constitution qui prévoit désormais le bicaméralisme : « Le Sénat est inscrit dans la Constitution et ce n’est pas à moi, président du Faso, qu’on va demander de ne pas appliquer ce qui est inscrit dans la Constitution. Donc le Sénat sera mis en place ».

Mais qu’en sera-t-il de sa candidature en 2015 si le verrou constitutionnel vient à être sauté ? « 2015 est encore loin », a-t-il lancé, sourire aux lèvres, avant d’ajouter : « Imaginez que je dise aujourd’hui que ne me présente pas en 2015.
Cela veut dire que la campagne a commencé et je ne sais pas ce qui est mieux pour le pays ».
A un confrère qui a cherché à savoir pourquoi c’est toujours à l’extérieur qu’il se prononce sur les grandes questions d’ordre national l’hôte de luxe de Dori, sur un ton humoristique, a répliqué : « Montrez-moi le texte qui m’interdit de me prononcer sur des questions d’ordre national à l’extérieur ».

Sur le froid qui existe entre Bamako et Ouaga, au sujet de la crise malienne, le médiateur de la CEDEAO se veut prudent et botte en touche : « Nous n’allons pas nous battre pour des questions sans intérêt pour nos deux pays ».

La conférence de presse se tient le 12 décembre, veille du 15e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons.

Que va faire le président pour « fermer la bouche » de ceux qui pensent que tant qu’il sera au pouvoir ce dossier, tout comme celui de Thomas Sankara, ne connaîtra pas un dénouement judiciaire. «Nous n’avons pas, en tant que chef de l’Etat, un pouvoir de décision sur un dossier en justice », a rétorqué le locataire de Kosyam.

Sur la Centrafrique, en proie à la guerre civile et au bord d’une crise humanitaire, Blaise Compaoré reconnaît que l’Afrique souffre de l’absence de l’Etat et dans cette situation, le chaos n’est jamais loin. « Notre brave Djotodia a fait ce qu’il pouvait faire mais la situation lui a échappé ».

Moumouni Simporé & Ebou Mireille Bayala



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