Ouagadougou - Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en collaboration avec l’Etat burkinabè, a organisé, jeudi à Ouagadougou, le bilan à mi-parcours du 7e programme de coopération avec le Burkina (2011-2015).
Ainsi, on a appris qu'en trois années d'exercice du programme quinquennal (2011-2015), le programme a enregistré des acquis au nombre desquels l'amélioration de la santé maternelle et la bonne mobilisation financière.
Selon le représentant de l'UNFPA au Burkina Faso, Dr Mahamadou Kanté, l'appui de l'UNFPA a permis de doter, entre autres, 344 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et des structures sanitaires du Burkina, en matériels et équipements pour les soins obstétricaux et néonatals d'urgence.
Dr Mahamadou Kanté a précisé qu'au plan de la planification familiale, la prévalence contraceptive pour les méthodes modernes est passée de 15% en 2010 à 21,9% en 2012.
Il a rappelé que la sensibilisation des adolescents vivant avec un handicap a été boostée grâce à des méthodes de communication adaptées pour les aveugles, les sourds, les déficients intellectuels et les albinos.
Toujours, selon les chiffres du représentant de l'UNFPA, 305 communautés villageoises et 2 188 leaders communautaires se sont engagés à abandonner les Mutilations génitales féminines (MGF), grâce à des actions soutenues par le Fonds.
Du point de vue de la gestion du programme, il a été noté avec satisfaction une bonne mobilisation financière. En effet, selon le représentant, sur 17 millions de dollars attendus, l'UNFPA a mobilisé 28 millions de dollars.
Dans le registre des insuffisances, l'on a cité ‘'la faible appropriation du programme par certains responsables de structures partenaires, les contraintes liées à la mise à disposition des fonds et la faible maîtrise des procédures de gestion du programme''.
A cela s'ajoutent le démarrage tardif de la mise en œuvre des plans de travail annuels et la mise à disposition des fonds et de leur justification, relevés par Dr Kanté.
