Lutte contre la désertification: UNDESERT pour la restauration de la biodiversité et de son habitat #aOuaga

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Lutte contre la désertification: UNDESERT pour la restauration de la biodiversité et de son habitat

Publié le jeudi 12 decembre 2013 | Le Pays

© L’Express du Faso par DR
Les forces armées et de défense de Bobo-Dioulasso se sont retrouvées à Dandé dans le but d`apporter leur contribution à la campagne nationale de reforestation 2013.
Samedi 3 août 2013.

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Kombissiri a accueilli, du 3 au 6 décembre 2013, le troisième atelier du projet UNDESERT (lutte contre la désertification). Cet atelier, co-organisé par l’Université de Ouagadougou et l’Université Abdou Moumouni de Niamey au Niger, a regroupé des chercheurs et des doctorants venus d’Afrique et d’Europe. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la province du Bazèga, Ernest Amota, qui avait à ses côtés Anne Mette Lykke, coordonnatrice du projet UNDESERT.

Après le lancement du projet UNDESERT à Cotonou au Bénin et l’atelier de Fada N’Gourma, c’est Kombissiri qui a eu l’honneur d’abriter le 3e atelier dont l’objectif principal était de faire une analyse critique de l’état d’avancement des différents « workpackage » et des travaux des étudiants en Thèse. Cet atelier de Kombissiri avait pour thème : « Stratégie pour la restauration de la biodiversité et de son habitat ». Selon Anne Mette Lykke, coordonnatrice du Projet UNDESERT, ce projet vise à aider les universités de la sous-région à mener des investigations sur des méthodes d’analyse de la vulnérabilité des écosystèmes face aux problèmes de désertification. Elle a aussi fait savoir qu’au terme dudit projet, des solutions de restauration des écosystèmes seront proposées au profit des populations locales. Quant aux professeurs Saadou Mahamane, recteur de l’Université de Maradi au Niger, et Adjima Thiombiano de l’Université de Ouagadougou, ils ont apprécié l’esprit de solidarité de tous les pays membres de UNDESERT pour leur engagement total à la bonne marche du projet.

Le secrétaire général de la province du Bazèga, Ernest Amota, lui, au nom des autorités régionales, provinciales et communales, s’est réjoui de la présence de cette frange de la crème scientifique régionale et internationale œuvrant sans cesse pour la recherche d’une solution durable au problème de la dégradation de la biodiversité.

Des chercheurs venus d’horizons divers

Les chercheurs et les doctorants, venus des universités d’Abomey-Calavi au Bénin, d’Abdou Moumouni de Niamey au Niger, de Cheik Anta Diop de Dakar au Sénégal, de Frankfurt en Allemagne, d’Aarthus au Danemark et des universités de Ouagadougou et de Bobo- Dioulasso au Burkina Faso, ont, au cours des quatre jours d’échanges, fait des analyses critiques sur les activités du projet déjà réalisées. A l’issue des différentes analyses, ils ont proposé le programme des activités pour les dix-huit mois à venir équivalant au temps restant du projet. Les enseignants, les chercheurs et les doctorants du projet UNDESERT ont, à l’unanimité, pris l’engagement de travailler en collaboration afin de vaincre les problèmes de désertification. Il faut noter que cet atelier de Kombissiri a été rendu possible grâce au soutien financier de l’Union européenne.

Lacina TEGUERA (Correspondant)

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