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11-Décembre à Dori : un lycée professionnel dans le Sahel, d’ici à 2015

Publié le jeudi 12 decembre 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Enseignement professionnel : bientôt un lycée régional à Dori
Mardi 10 décembre 2013. Dori. La pose de la première pierre du lycée professionnel régional Dr El hadj Idrissa Yaya a eu lieu dans le cadre des festivités de la fête nationale de l`indépendance du 11-Décembre

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La pose de la première pierre du Lycée professionnel régional, El Hadj Idrissa Yaya, (LPRIY) de Dori a eu lieu, le mardi 10 décembre 2013, sous la présidence du ministre des Enseignement secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara. D’un coût prévisionnel de 2 milliards de FCFA, l’établissement, fruit de la coopération entre la république de Chine-Taîwan et le Burkina Faso, devra être opérationnel, d’ici à 2015.

D’ici à 2015, la région du Sahel aura son premier Lycée professionnel régional. Baptisé lycée professionnel régional, El Hadj Idrissa Yaya (LPRIY), l’établissement sera érigé au secteur n°5 de Dori, sur la route de Sebba, sur une superficie de 25 hectares. Le LPRIY, dont les travaux ont été confiés à une entreprise taïwanaise, aura, entre autres compartiments, une administration centrale, un bloc pédagogique, des ateliers, des locaux de maintenance, une bibliothèque et une infirmerie.

Avec un coût prévisionnel de 2 milliards de F CFA, y compris les équipements, il devra pouvoir contenir 350 élèves, qui seront formés dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’agronomie et du génie électrique. Filières dans lesquelles, le LPRIY offrira des formations de niveau Brevet d’études professionnelles (BEP) et Baccalauréat professionnel (Bac pro). En plus de cette offre, l’établissement assurera des activités de production, telles que des mises à niveau d’équipements aux entreprises et la formation continue des travailleurs. Autant de missions dévolues au futur LPRIY, dernier des quatre lycées professionnels, prévus dans l’exécution du Programme de renforcement de la formation professionnelle(PRFP). Lequel projet est appuyé techniquement et financièrement, par la république de Chine-Taïwan.

A la cérémonie de la pose de la première pierre du LPRIY qu’il a patronnée, le ministre des Enseignement secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara, a souligné que la formation technique et professionnelle est une « priorité » pour le gouvernement. Aussi a-t-il affirmé que la pose de la première du LPRIY reflète une politique éducative, qui s’inscrit dans la durée. Et sa conviction est qu’une fois opérationnel, le futur établissement contribuera au développement de l’enseignement dans la région du Sahel, s’il ne favorise pas l’ « émergence » de petites et moyennes entreprises. Au passage, il a loué l’ « exemplarité » de la coopération entre le Burkina Faso et la Chine-Taïwan.

Attendant beaucoup du LPRIY, le ministre Ouattara a annoncé que le démarrage des travaux de construction de l’établissement est prévu pour le « deuxième trimestre de l’année 2014 », et son éventuelle inauguration en 2015. Le président de la cérémonie avait à ses côtés, plusieurs personnalités, dont son homologue de la Culture et du Tturisme, Baba Hama, l’ambassadeur de Chine-Taïwan, Cheng-Hong Sheng et les autorités locales avec leur tête le gouverneur du Sahel, le colonel-major, Boureima Yiougo. Pour le diplomate chinois, la formation professionnelle est un « véritable levier » pour le développement de l’économie, d’où l’engagement de son pays dans ce secteur au Burkina Faso. Le LPRIY, de son avis, fournira « aux producteurs de biens et de services de la région du Sahel, les compétences nécessaires pour valoriser les différentes richesses disponibles, au plan local ». Et son souhait le plus ardent est que « les activités du futur lycée contribuent à donner un coup d’accélérateur à l’économie locale ».

L’établissement en projet, dont les autorités locales ont salué la pose de la première pierre, porte le nom d’un défunt fils du Sahel, un ingénieur hydraulicien, du nom d’El Hadj Issa Yaya. Un homme qui, a-t-on appris, a fait du bénévolat dans l’enseignement à un moment donné de sa vie. Ce baptême répond à la politique du PRFP qui, selon le ministre Ouattara, vise à rendre un hommage appuyé aux dignes fils des régions, dans lesquelles les lycées professionnels sont implantés. La famille du disparu a pris part à la cérémonie, notamment sa femme et ses deux enfants, dont Ousmane Yaya Bocoum. Ce dernier a estimé que c’est un « honneur » qui a été fait à leur père.

Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr

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