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Le Quotidien N° 1940 du 12/12/2013

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L’accès équitable à l’eau potable comme gage de cohésion sociale : La thématique au cœur d’un panel à Dori
Publié le jeudi 12 decembre 2013   |  Le Quotidien


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© aOuaga.com par AO
Recherche de financement de ONEA ( office national de l`eau et l`assainissement )
Jeudi 4 avril 2013. Ouaga. Photo : La Ministre de l`eau Mamouna Belem


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Dans le cadre des activités commémoratives du 53e anniversaire de l’accession du Burkina à la souveraineté internationale, le ministère de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, en partenariat avec le comité national d’organisation de l’évènement a organisé, le 10 décembre 2013, à Dori, un panel sur l’eau. Avec une délégation venue de la République du Niger, les participants se sont penchés sur les éléments pouvant contribuer à l’accès universel à l’eau, toute chose qui serait gage de la cohésion sociale.
La rareté des ressources en eau est souvent facteur des conflits communautaires. Pour donc promouvoir la cohésion sociale, la réalisation de l’accès équitable à l’eau s’impose. C’est la quintessence de cette problématique qui a amené le ministère de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement à organiser un panel sur le thème central : « Accès équitable à l’eau et cohésion sociale ». Selon le ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, Maimounata Belem, la question de l’eau occupe une place de Dori choix dans la quête de la stabilité et du développement de tout Etat. Abondant dans le même sens que le député maire de Hama Arba Diallo, le ministre a soutenu que l’activité pastorale requiert 80% d’eau et 20% de pâturage. A l’instar de la situation dans la région du Sahel, l’activité pastorale constitue la deuxième activité majeure qui occupe les populations et constitue une source très importante de revenu. A titre illustratif, 20 000 sur les 30 000 habitants que compte la ville de Dori sont des éleveurs. Chaque ménage moyen dispose d’un ou de 3 vaches laitières, a laissé entendre le maire Hama Arba Diallo. La région du Sahel, drainée par le Béli et ses affluents, le Gouroual et le Feidégassé ou Goudébo, le Sirba et ses affluents que sont le Babongou, le Yali et le Faga dans le département de Sebba, n’échappe pas pourtant aux problèmes d’usage des eaux, pour la boisson, l’élevage et l’agriculture. Pour contribuer au renforcement de l’accès à l’eau, la commune de Dori, avec l’appui du ministère de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement et le financement de partenaires techniques et financiers étrangers, a pu élaborer et mettre en œuvre un programme en matière d’accès à l’eau potable et l’assainissement. Le ministre Maimounata Belem a pu toucher du doigt les réalisations qui sont en phase de chantiers et celles qui sont achevées. Au titre des chantiers, le ministre a visité le chantier de construction de deux bassins d’une capacité de 20 000 et de 110 000 mètres cubes dans la ville de Dori. Ces bassins devront permettre, à en croire le chargé de programme de la commune de Dori, Yaovi Djivénou Tomety, de pouvoir stocker les eaux qui travers la ville, pour non seulement éviter les risques d’inondation et de réussir une meilleure optimisation de la gestion des ressources, surtout pendant les poches de sécheresses et la saison sèche qui commence à partir du mois de septembre. La réalisation de ces bassins, selon Maimounata Belem devra permettre de promouvoir les activités économiques dans la ville et dans la région, lesquelles activités trouvent leur tremplin dans l’activité pastorale principalement. Après la visite de ces infrastructures hydrauliques d’un montant de 4 millions de francs suisse et 2 millions d’euros, le ministre s’est rendu dans le village de Katchirga où un château d’eau d’une capacité de 30 mètres cubes a été construit pour permettre aux populations du village et celles environnants d’avoir accès à l’eau potable. Depuis 15 jours, les populations de ce village, environ 4 500 habitants, qui parcouraient environ 13 km pour avoir de l’eau, ont tourné la page du calvaire. Les populations de la localité ont salué l’initiative de la commune visant à contribuer à la mise en œuvre du programme national d’approvisionnement en eau potable et ont souligné que l’érection de l’infrastructure hydraulique leur permettra d’économiser du temps et va permettre une meilleure assiduité des enfants à l’école, eux, naguère qui étaient employés pour la recherche de l’eau. Elles ont souhaité par ailleurs que des bornes fontaines soient construites à côté des écoles et dans les autres villages. A leurs doléances, le ministre Maimounata Belem a laissé entendre que ces préoccupations sont formalisées dans le programme national d’approvisionnement en eau potable qui fait l’objet de programmation mensuelle .

Par Roger Melchisédech KABRE

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