Les élus locaux burkinabè et ivoiriens ont tenu leur 2e rencontre, le vendredi 19 octobre dernier à Ouagadougou. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement des capacités des autorités locales du Burkina et de la Côte d’Ivoire dans une logique de dialogue et de construction de la paix pour le développement.
C’est en 2010 que les élus locaux des deux pays ont entrepris la mise en œuvre du projet. Il vise selon le maire de la commune de Ouagadougou à renforcer le partenariat et le dialogue interculturel entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, le partenariat sud-sud et nord-sud, les capacités des autorités locales et leurs associations ainsi que leurs rôles dans le processus de décentralisation.
C’est en un mot un espace de collaboration et de partage d’idées entre les élus locaux des deux pays. Et son exécution bénéficie du cofinancement de l’Union Européenne et l’accompagnement de partenaires tels que, l’AIMF et Cités Unies France. Cette 2e rencontre était consacrée à la création d’un Observatoire de la décentralisation et la gestion de la diversité de leurs territoires respectifs.
La mise en œuvre de l’observatoire vise à contribuer à l’amélioration de la décentralisation dans les deux Etats. Les collectivités étant des lieux de rencontre de plusieurs nationalités, de races, et d’ethnies, il est nécessaire d’œuvrer à une meilleure intégration et à une bonne cohabitation entre les populations.
Il s’agit là de faire de nos territoires des lieux de mixités harmonieuses et de cohabitation pacifique. Pour le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVCCI), François Albert Amichia, la mise en œuvre de ce projet doit faire de la coopération sud-sud une réalité.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité M. Sadou Sidibé qui a présidé l’ouverture de cette 2e rencontre entre élus locaux burkinabè et ivoiriens, les enjeux du projet sont nobles.
Et la création de l’observatoire contribuera non seulement à la consolidation de la décentralisation dans les deux pays mais à consolider la culture du dialogue et de la paix. Le feu vert est ainsi donné aux élus locaux des deux pays afin qu’ils apportent leur contribution dans la consolidation de la décentralisation, de la paix et de l’intégration entre les deux pays.