Dans le cadre de la commémoration des 25 ans de la disparition du capitaine Thomas Sankara, le Mouvement de la jeunesse sankariste (MJS), section du Houet, a organisé le jeudi 18 octobre dernier une conférence publique au profit des jeunes de Bobo. Animée par Bruno Jaffré, la conférence a eu pour thème : « Biographie de Thomas Sankara, la patrie ou la mort ». Un thème tiré du dernier ouvrage du conférencier sur Thomas Sankara.
Les jeunes du Houet étaient massivement présents à la conférence publique organisée à Bobo le jeudi 18 octobre dernier par le Mouvement de la jeunesse sankariste (MJS) autour du thème : « Biographie de Thomas Sankara, la patrie ou la mort ». C’est par des mots qui rappellent la révolution que les jeunes ont accueilli le conférencier, pour partager leurs connaissances sur la biographie de l’illustre disparu il y a de cela 25 ans. Le conférencier, homme de lettres, ayant consacré beaucoup d’œuvres et animant un site toujours sur la vie du capitaine Thomas Sankara, a fait revivre aux jeunes les moments de la révolution. Il dit considérer la disparition de Sankara comme une perte capitale pour l’Afrique en général et le Burkina en particulier. Enumérant des actions comme la lutte contre la corruption, la lutte pour l’émancipation de la femme, la lutte contre l’excision et les questions environnementales, le conférencier a inculqué aux jeunes l’idéologie de Thomas Sankara.
Revivre les années Sankara
Il dit avoir connu le capitaine Thomas Sankara avant et pendant qu’il ne devienne président (de 1984 à 1987), ce qui l’aurait permis de mesurer ses œuvres au bénéfice des Burkinabè et les a effectivement trouvées laborieuses. Le président du MJS, Alphonse Tougouma, a trouvé pertinente cette conférence en ce sens qu’elle a permis une réelle prise de conscience à la jeunesse. « Il a fallu, à travers cette conférence, montrer à cette génération montante que l’on a perdu un messie », a déclaré Alphonse Tougouma. Après un quart de siècle de la disparition du capitaine Thomas Sankara, ces types de conférences publiques, selon le président du MJS, constituent des moyens pour inciter la jeunesse à la lutte pour un Burkina juste et ambitieux. Les jeunes ont posé toutes sortes de questions et ont obtenu des éléments de réponse ; toute chose qui leur permet d’être de véritables « messagers » du sankarisme. Le même jour, le conférencier et le MJS étaient à Bama pour s’entretenir avec les jeunes sur la vie de Sankara à travers le film intitulé « Sankara, l’homme intègre ».