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Sidwaya N° 7283 du 25/10/2012

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Lancement des sites web officiels de ministères et institutions : Dans la perspective d’une administration électronique au Burkina Faso
Publié le lundi 29 octobre 2012   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le ministre en charge des Transports, des postes et de l’économie numérique (MTPEN), Gilbert Noël Ouédraogo.


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La cérémonie de lancement de sites web officiels des ministères et institutions du Burkina Faso est intervenue le 25 octobre 2012, a Ouagadougou. Il est question d’améliorer leur visibilité nationale et internationale, en vue de contribuer au développement du pays.

Le projet de mise en ligne de l’administration du Burkina Faso vise à permettre aux sites web des ministères et institutions de remplir la fonction de communication institutionnelle, de prestation de services, d’interaction avec les citoyens, d’une part, à réduire les coûts de fonctionnement, à savoir l’utilisation du papier, du téléphone, etc., d’autre part. Par ailleurs, il s’agit de collecter des informations, de créer de la valeur additionnelle et de s’ouvrir à l’international, etc. Selon le représentant du Premier ministre à la cérémonie de lancement, Gilbert Noël Ouédraogo, ces fonctions sont souvent dépendantes ou complémentaires et qu’un même site peut en cumuler plusieurs. En tous les cas, a-t-il souligné, les différentes fonctionnalités ont été arrêtées dans les cahiers des charges ayant guidé la mise en place des sites web. Il a expliqué que la réussite et la pérennisation de ces nouveaux sites passent par leur bonne gouvernance et a invité les premiers responsables des institutions et ministères à veiller à leur bon fonctionnement. « La continuité, la disponibilité 7 jours sur 7 jours et 24 heures sur 24 heures des services offerts par notre administration est un objectif qu’il faut atteindre, à court terme, dans le processus d’une administration électronique », a-t-il affirmé, tout en précisant que le développement des services en ligne constituera la prochaine étape de la mise ligne de l’administration. Invitant l’ensemble des départements ministériels et les institutions à s’inscrire activement dans cette dynamique, il a dit qu’il s’engage à jouer sa partition en soutenant toute initiative du genre et en restant à l’écoute de leurs besoins. Pour la réussite de l’opération, le gouvernement burkinabè s’engage à prendre en compte la gestion des sites web dans les attributions et les lettres de mission des directeurs en charge de la communication dans les départements ministériels et institutionnels ; ceux-ci seront dotés de matériels adéquats et formés régulièrement pour maintenir le cap sur l’évolution rapide de la technologie en la matière. Ils bénéficieront également d’une ligne budgétaire de trois à cinq millions pour la gestion de leurs sites respectifs. Le Service d’information du gouvernement (SIG) recevra les moyens nécessaires pour jouer son rôle d’interpellation sur les mises à jour régulières des différents sites web et des prix spéciaux seront instaurés pour les meilleurs sites lors des prochaines Semaines nationales de l’Internet (SNI) et des autres TIC. Le directeur général de la coordination des programmes de développement des TIC, Alfred Sawadogo, qui a fait une présentation en Powerpoint des quelques sites déjà fonctionnels, a confirmé que le site web est un outil de communication par excellence, parce qu’il permet d’être plus proche des citoyens. Et à travers un sketch qui a fait ressortir les inconvénients de la non-mise à jour des sites, les acteurs impliques dans la gestion des sites et le public ont été sensibilisés à la nécessité de les actualiser régulièrement. La cérémonie a pris fin par une remise d’attestation aux gestionnaires des sites, puis de matériels destinés aux différents ministères, notamment les ordinateurs collectés lors de la semaine de solidarité numérique.

Aimée Florentine KABORE

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