L’écrivain Adama Amadé Siguiré a présenté, le samedi 30 novembre 2013, son deuxième roman intitulé, « Le Triomphe de l’amour », aux enseignants de français et aux hommes de médias de Bobo-Dioulasso. Il s’agit d’une œuvre de fiction de 197 pages, qui s’inspire des réalités culturelles burkinabè, précisément du terroir moagha.
Après « Les folies de l’adolescence » publié en 2012, l’écrivain Adama Amadé Siguiré met à la disposition des lecteurs son deuxième roman, intitulé « Le Triomphe de l’amour ». La présentation de l’œuvre aux enseignants de français et aux hommes de médias a eu lieu, le samedi 30 novembre 2013 à Bobo-Dioulasso. A entendre l’auteur, il s’agit d’une œuvre de fiction de 197 pages, subdivisée en 13 chapitres, qui s’inspire des réalités culturelles burkinabè, précisément du terroir moaga. Certaines pratiques culturelles y sont ainsi mises en cause notamment. Il s’agit du mariage forcé, du non-respect des droits de la femme et de la féodalité des hommes. Aussi, l’auteur déplore cette Afrique qui perd également ses valeurs et s’engouffre dans un monde occidental dans lequel on ne la reconnaît pas. Ainsi, dans l’ouvrage, l’amour de Bouda (le garçon) et Ténénoage (la fille) se voit entravé par des obstacles socioculturels. Car, les membres de trois familles (les côtés maternel et paternel de la fille et paternel du garçon) s’opposent à leur union.
Mais, ces deux jeunes gens vont braver la volonté autoritaire des parents pendant un peu plus de 9 ans et finir par se marier. Une union, qui a constitué un facteur de réconciliation des différentes familles. D’où le titre du roman, « Le triomphe de l’amour ». C’est donc le rapport conflictuel entre tradition et modernité, l’Afrique des valeurs culturelles noires et celle des valeurs occidentales qui est en cause dans ce deuxième roman de M. Siguiré. « J’ai voulu à travers une fiction romanesque, appeler les uns et les autres à voir la réalité », a dit l’auteur. Il a rappelé que son objectif est de restaurer le goût de la lecture au niveau des lycées et collèges.