Accès a l’eau potable en milieu rural : un taux de 76% souhaité à l’horizon 2015 #aOuaga

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Accès a l’eau potable en milieu rural : un taux de 76% souhaité à l’horizon 2015

Publié le mardi 10 decembre 2013 | Sidwaya

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Mamounata Belem Ouédraogo, ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement

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Le Ministère de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, a organisé du 5 au 7 décembre 2013 à Ouagadougou, un atelier final de la revue à mi-parcours du Programme national d’approvisionnement en eau potable (PN-AEPA) et du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE). Cette rencontre a été présidée par le premier responsable du département, Mamounata Belem/Ouédraogo.

Les défis du développement en matière d’hygiène, d’assainissement, d’accès à l’eau potable ont suscité l’adoption, par l’Etat, de deux programmes qui sont le Programme national d’approvisionnement en eau potable (PN-AEPA), mis en œuvre en 2003 et du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE). Chaque année, la mise en œuvre de ces deux programmes passe par l’organisation d’une revue conjointe et ce, depuis 2008. C’est dans cette lancée qu’est organisée du 5 au 7 décembre 2013, une revue à mi-parcours des dits programmes. Selon la ministre de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement Mamounata Belem/Ouédraogo, il s’est agi d’analyser les performances de façon participative du PN-AEPA de 2007 à 2012 et du PAGIRE de 2010 à 2012 afin de retenir des choix opérationnels de révisions et réalisables desdits programmes pour la période 2014-2015. Pour elle, c’est également une rencontre de restitution des travaux des quatre groupes d’ateliers qu’ont constitué les programmes au cours de leur mise en œuvre. « Dans deux ans, les programmes arrivent à leur fin. La présente revue a permis de tirer profit de l’expérience et des dynamiques actuelles afin de donner des directives d’un programme national post 2015 », a souligné le chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF), Santhosh Persaud. Et la ministre de préciser que ce nouveau programme sera mis en place à partir de 2015 jusqu’à 2030. Pour le chef de file, la réunion a servi de cadre pour poser les bases du programme sectoriel post 2015 à travers la combinaison entre les actions prioritaires dans le cadre du PN-AEPA et du PAGIRE. La ministre a souligné que cette revue permettra de sauvegarder les acquis et de garantir l’avenir du secteur eau et assainissement, auquel le gouvernement accorde une place de choix dans la politique de développement durable du pays. Et d’indiquer : « Au regard des résultats qui sont de 63% en milieu rural pour un taux attendu de 76% et 84% en milieu urbain pour 87% attendu, nous pouvons dire qu’à l’horizon 2015, nous allons atteindre nos objectifs. Cependant, la difficulté majeure est le problème d’assainissement ». A ce niveau, le taux d’accès est de 3% pour le Burkina Faso. Pour venir à bout de ce problème, une approche de plaidoirie est entamée auprès des chefs coutumiers qui serviront de relais auprès de la population.

Fleur BIRBA

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