En prélude à la 9e édition du mois de solidarité prévue du 14 décembre 2013 au 12 janvier 2014, sur l’ensemble du territoire national, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, s’est entretenu avec les journalistes lors d’un point de presse, le lundi 9 décembre 2013. Il s’est agi pour lui de présenter les résultats obtenus lors de la 8e édition, de donner les objectifs et les activités qui seront menées lors du mois de solidarité, édition 2013.
« A chacun son service social », c’est sous ce thème que se tiendra la 9e édition du mois de solidarité, présidée par le président du Faso, chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Le lancement officiel des activités débutera le 14 décembre 2013, à Ouagadougou ce mois, et prendra fin le 12 janvier 2014 prochain. Pour ce faire, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, et son équipe ont convié les journalistes à un point de presse, le lundi 9 décembre 2013, à Ouagadougou. Faire le point des recettes mobilisées lors de la 8e édition et présenter les activités et les objectifs de la 9e édition du mois de solidarité, tel était l’objectif de la rencontre. Depuis 2003, le gouvernement, à travers le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, a initié le mois de solidarité qui est devenu une institution bien connue, a affirmé le ministre Alain Zoubga. Selon lui, de nombreux citoyens sont confrontés aux effets de la pauvreté, avec son cortège de difficultés et de souffrances morales et psychologiques. Cet état de fait se manifeste chez ces personnes par leur incapacité à scolariser leurs enfants, à prendre en charge les soins de santé des membres de la famille et à lui assurer le repas quotidien, toute chose qui est indispensable pour vivre dans la dignité, a-t-il expliqué. C’est pourquoi, au-delà des dispositifs mis en place par l’Etat pour permettre aux populations de réaliser leurs droits fondamentaux, la promotion de la solidarité nationale apparait un autre levier que les acteurs peuvent actionner afin de renforcer les capacités d’intervention. C’est donc au regard de cette situation que le ‘’ mois de solidarité’’ est organisé en vue de venir en aide aux compatriotes démunies et créer au fur et à mesure des conditions pour le mieux-être de chaque Burkinabè, a confié le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. En effet, le mois de solidarité est un cadre politique et social permettant de sensibiliser tous les Burkinabè, où qu’ils soient, afin qu’ils manifestent un élan de solidarité fraternel envers les plus vulnérables. Le choix du thème, « à chacun son service social », est dû au fait que 80% de la population burkinabè vit en milieu rural, or, les services sociaux sont concentrés dans les centres urbains, a relaté le ministre. Par exemple sur 350 départements, seuls 53 sont pourvus d’un service social. L’action sociale à un devoir d’assistance envers tous les Burkinabè, a assuré Alain Zoubga. « Il est donc tout à fait indiqué de rectifier le tir en établissant auprès de chaque commune un service social. Ce qui justifie l’initiative ‘’une commune/département, un service social’’ ».En rappel, l’année dernière, la 8e édition du mois de solidarité qui s’est tenue du 11 octobre au 9 novembre 2013 avait pour thème « La mise en œuvre de la charte nationale de solidarité pour une réduction des déficits sociaux ». Elle a permis de mobiliser auprès de généreux donateurs des ressources financières à hauteur de 164 684 843 FCFA et des dons en nature d’une valeur de 3 372 426 FCFA. En plus de l’offre de l’Etat, toutes les recettes mobilisées sont estimées à 6 milliards de F CFA. A en croire le ministre Alain Zoubga, concernant l’utilisation des contributions financières collectées, le Conseil des ministres du 27 novembre 2013 a adopté un rapport. « Ces ressources financières dont le montant a été annoncé plus haut seront prioritairement affectées à la scolarisation des élèves en difficultés, à la santé des malades indigents et à la promotion socio-économique des personnes vulnérables », a-t-il rapporté. En cette édition 2013, le ministre et son équipe espèrent mobiliser des ressources nécessaires pouvant subvenir aux besoins des personnes vulnérables. Ils entendent mobiliser des ressources matérielles et financières d’au moins 120 000 000 de FCFA au profit des personnes vulnérables et apporter un appui financier et matériel à environ 3 000 personnes. Par ailleurs, le budget alloué à l’organisation du mois de solidarité s’élève à environ 29 000 000 de FCFA. Pour terminer, le ministre Alain Zoubga a laissé entendre que chacun possède toujours quelque chose, une faculté, du temps qu’il peut consacrer à autrui. Laisser donc parler vos cœurs durant le mois de Solidarité prévu du 14 décembre au 12 janvier 2014 .