Abdou Diouf à propos du décès du président Nelson Mandela : « L’Afrique et le monde pleurent la perte d’une conscience universelle » #aOuaga

Afrique

Abdou Diouf à propos du décès du président Nelson Mandela : « L’Afrique et le monde pleurent la perte d’une conscience universelle »

Publié le lundi 9 decembre 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie

Vos outils

REAGISSEZ

Le document ci-dessous, est de l’Organisation internationale de la Francophonie. Il porte sur le décès de Nelson Mandela. Abdou Diouf y présente ses condoléances à la famille du défunt et au peuple sud-africain.

« J’apprends avec une infinie tristesse la mort de Nelson Mandela, héros de la lutte acharnée contre l’apartheid, ancien président de l’Afrique du Sud et Prix Nobel de la Paix », a déclaré ce matin Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.

« En ces douloureuses circonstances où les mots nous manquent, je tiens, au nom de l’Organisation internationale de la Francophonie et en mon nom propre, à présenter mes condoléances les plus émues à son épouse, à sa famille et à la nation sud-africaine tout entière ».

« A l’heure où le monde entier pleure l’une des plus importantes figures du 20e siècle, je retiendrai, pour ma part, l’image de celui qui fut un militant des causes justes et un homme politique de premier rang, celui qui, après 27 ans de captivité, sut trouver au fond de lui-même, les ressources nécessaires pour pardonner ».

« Au-delà des multiples hommages que suscite légitimement la noblesse de son itinéraire, me remonte à la mémoire le combat héroïque et douloureux d’un homme d’engagement qui, appuyé par ses frères africains de Dakar au Cap en passant par les pays de la ligne de front, démantela l’odieux système de l’apartheid. Devenu chef d’Etat d’une nation sud-africaine divisée, il en fit une nation arc-en-ciel, prête à aborder une nouvelle phase de son histoire. Il me paraît indéniable que Nelson Mandela continuera, pendant très longtemps, à inspirer les femmes et les hommes de notre temps, ainsi que les générations futures », a ajouté Abdou Diouf.

Commentaires