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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Commercialisation du sésame : le GESB se désengage du désordre sur le marché
Publié le lundi 9 decembre 2013   |  L’Express du Faso


Commercialisation
© Autre presse par DR
Commercialisation du sésame : le GESB se désengage du désordre sur le marché


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Le mercredi 4 décembre 2013, le groupement des exportateurs du sésame et autres oléagineux du Burkina (GESB) a tenu une rencontre de concertation. Le prix du sésame auprès des producteurs voire le désordre sur le marché était à l’ordre du jour.

En moins d’un mois, le GESB est à sa deuxième réunion pour parler de la campagne 2013-2014 du sésame. En effet, le 15 novembre dernier, les membres du GESB s’étaient retrouvés à la SUCOTROP IMPEX, pour fixer le prix du sésame auprès du producteur. 600 FCF, c’est le montant proposé pour la boite de la pâte de tomate. A ce prix, le sac coûterait 36 000 FCFA. Sur le marché, la réalité est toute autre. Non seulement, des acheteurs venus d’ailleurs ne respectent pas ce prix, mais aussi travaillent sans contrat sur le marché. Pour se désengager de toute conséquence de cette situation, le GESB trouve que, « Prévenir vaut mieux que guérir ». Aussi, selon EL hadj Souleymane Guira président du GESB, le marché est un grand désordre. Il l’a confié en ces termes, « Cette année, nous constatons un grand désordre dans la filière. Aujourd’hui, le prix local dépasse le prix à l’international. Auprès des producteurs, le prix du sac varie entre 60 000 et 75 000 FCFA. C’est très exorbitant surtout qu’il s’agit d’un produit non nettoyé. Ce désordre est causé par des acheteurs étrangers (Japonais, Turques, Chinois Indiens…). Ils achètent de petites quantités à des prix très élevés sans un contrat. S’ils payaient avec des contrats et que ce prix durait toute la campagne, tant mieux ! Le Burkina Faso est un pays d’accueil. En tout cas nous avons conclu la réunion en optant ne pas vendre à prix exorbitant. Nous disons également aux producteurs de faire très attention car ce prix n’est pas fiable et il y a des faux billets sur le marché. Nous tirons l’attention de tout le monde ». La position du président Guira a été appuyée par un membre du GESB et non des moindres. Il s’agit de l’ex-DG de la SOFITEX, Célestin Tiendrébéogo. Selon ce membre, le prix qui existe au Burkina Faso n’existe nulle part au monde. « J’ai vérifié un peu partout, ce prix n’existe nulle part », a-t-il confié. Sans interdire qui que ce soit sur le marché, le GESB appelle les producteurs à la prudence car ce désordre n’arrange pas les choses pour eux.

Souro DAO

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