Des cadres du secteur d’approvisionnement en eau et des partenaires techniques et financiers dans le domaine hydraulique ont échangé dans le cadre d’un bilan à mi-parcours au cours d’une rencontre qui a eu lieu du 5 au 7 décembre 2013, à Ouagadougou. Les rideaux sont tombés sur les activités, dans la journée du 7 décembre 2013. La cérémonie de clôture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, Ali Traoré.
Débutés le 5 décembre 2013, les échanges entre les acteurs du secteur de l’Eau et de l’Assainissement ont pris fin dans la journée du 7 décembre 2013. Cette concertation, qui a permis de faire le bilan à mi-parcours du Programme national d’approvisionnement en au potable et d’assainissement (PN-AEPA) et du plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE), a connu la participation des partenaires techniques et financiers. Selon Ali Traoré, le secrétaire général du MEAHEA, à mi-parcours des deux programmes mis en œuvre respectivement en 2003 pour le PN-AEPA et en 2006 pour le PAGIRE ont relevé des raisons de satisfaction. Il s’agit notamment de la fourniture en eau potable, a –il dit. En effet, que cela soit en milieux urbain ou rural, l’approvisionnement en eau potable a atteint un taux appréciable. Il a noté que néanmoins des insuffisances subsistent au niveau de l’Assainissement. « Par exemple en milieu urbain où l’objectif d’atteindre 60% est projeté, nous avons pu réaliser seulement 27%. En milieu rural, ce taux est de 3%. Beaucoup restent à faire à ce niveau », a mentionné le Secrétaire général. En ce qui concerne les insuffisances relevées, l’atelier a donné des orientations pour des mesures correctives, a dit Ali Traoré. « Les mesures correctives sont résumées en quatre points. Il s’agit de l’angle de gouvernance, les sous-secteurs eau potable et les sous-secteurs assainissement et le sous-secteur gestion intégrée de l’eau », a-t-il fait savoir. Selon lui, pour mener à bien le PN-AEPA et le PAGIRE en 2015, il a été nécessaire de réfléchir sur les perspectives post-2015, a poursuivi celui-ci. « L’un des points essentiels a été de dégager des orientations à prendre après 2015. Nous avons également abouti à des recommandations fortes», a-t-il indiqué. « Nous avons recommandé que d’ici à 2014, les documents de politique générale soient d’ores et déjà disponibles. Puisque les négociations avec les partenaires technique et financier devraient débuter en 2014 pour le post-2015 », a fait remarquer. Il a été également recommandé que les secteurs de l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement soient dégagés au plan national comme des secteurs prioritaires au même titre que le secteur de l’éducation. Tout compte fait, l’atelier a été satisfaisant en ce sens que les participants ont activement échangé. Quant au représentant du chef de file des partenaires techniques et financiers, Santhosh Persaud, il s’agit essentiellement de deux volets. Pour la période des deux années, le Burkina Faso peut compter sur les PTF pour une fourniture en eau potable, l’assainissement et l’hygiène sur l’ensemble du territoire national. L’autre volet très important, c’est l’orientation stratégique post-2015. « Il s’agit d’élaborer un programme post-2015 ». « Nous nous tenons disponible à agir en fonction de la feuille de route qui sera dégagée », a mentionné le chef de file des partenaires technique et financier .