Environ 4 millions de musulmans dont 4 361 burkinabè accomplissent cette année le pèlerinage à la Mecque. Une douzaine d’agences de voyage sont chargées de l’organisation sous la supervision d’un comité de suivi.
Les pélerins ont quitté la Mecque pour Minah où ils entameront le premier jour du Hadj (le 8 zoul Hijja) soit le 24 octobre. Ce premier jour constitue la première étape du pèlerinage après le « Tawaf » ou circumambulation autour de la Kaaba dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre. Les rites se poursuivront le lendemain matin du 9ème jour du mois de Dhoul Al Hijja où ils visiteront Arafat. Ce jour est entièrement dédié à la prière, à l’imploration et à l’invocation d’Allah Il faut attendre le coucher du soleil avant de se diriger vers Al Mouzdalifa.
La restauration des pèlerins au cours de leur séjour à Minah et Arafat est assurée par un prestataire saoudien à raison de 60 000 f CFA par pèlerin. Cela a été exigé par les autorités saoudienne alors que depuis Ouagadougou certains pèlerins et agences avaient vu cette somme supplémentaire d’un mauvais oeil. Le comité de suivi du pèlerinage à la Mecque dirigé par Boukaré Linkoné, est ainsi monté au créneau afin que l’ensemble des Burkinabè se mettent en règle. Un engagement avait a été déjà signé par l’Etat dans ce sens. Les autorités saoudiennes ont enregistré cette année 4 361 pèlerins burkinabè contre 2 975 en 2011. Cela s’explique par les efforts fournis par l’Etat qui a travaillé à réduire le coût du billet d’avion ainsi que d’autres frais liés à l’organisation. Malgré tout 74 pèlerins burkinabè convoyés à Niamey au Niger n’ont pu embarquer en raison de difficultés rencontrées.
Le Hadj est un devoir pour chaque musulman ayant les moyens financiers et la santé physique nécessaires afin d’entreprendre le voyage jusqu’à la Mecque. Il doit l’accomplir au moins une fois dans la vie.
