Les membres du comité de pilotage du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA) de la région de la Boucle du Mouhoun se sont réunis les 28 et 29 novembre 2013 à Dédougou. Les deux journées leur ont permis de faire le bilan des activités de 2012 et de 2013 et de jeter les bases de celles de 2014.
« Réduire de moitié d’ici à 2015 la proportion de personnes n’ayant pas un accès adéquat à l’eau potable et à l’assainissement en 2005 ».
Tel est l’objectif du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA) adopté en 2006. Pour la mise en œuvre de cette politique, le gouvernement a obtenu de ses partenaires techniques et financiers, un appui budgétaire sectoriel pour financer les régions bénéficiaires dont celle de la Boucle du Mouhoun depuis 2010. Pour la quatrième année consécutive, la région, à travers la direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et d’assainissement, a reçu du gouvernement une enveloppe de plus de 2 milliards de F CFA, au titre de l’année 2014.
Dans cette dynamique, les acteurs de l’eau et de l’assainissement, avec la participation des autorités déconcentrées de l’Etat et des collectivités territoriales, se sont réunies pour faire le bilan des activités des années 2012 et 2013, énumérer les difficultés rencontrées, et arrêter le programme de l’année 2014 en matière d’eau potable et d’assainissement dans la Boucle du Mouhoun.
Déjà, a rappelé le secrétaire général de la région, Bernard Béba, la manne financière dégagée pour 2014, permettra aux ménages d’acquérir de nouveau, des infrastructures d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, et de mettre en œuvre des activités de promotion d’hygiène et d’assainissement.
En effet, a-t-il dit, l’octroi des appuis budgétaires antérieurs a permis à la région de réaliser entre 2010 et 2013, 62 forages dans les provinces du Sourou (Tougan) et du Nayala (Toma), 81 forages dans les provinces du Mouhoun (Dédougou) et des Balé (Borormo), 50 forages et une adduction d’eau potable simplifiée dans les provinces de la Kossi (Nouna) et des Banwa (Solenzo), etc.
Au niveau de l’assainissement, on peut citer entre autres, la réalisation de 52 latrines institutionnelles, la formation et l’équipement de 199 maçons et de 200 hygiénistes, la construction de 544 latrines familiales, etc. En dépit de tous ces efforts, le taux d’accès à l’eau potable était de 58,9% en 2012 en milieu rural contre un taux d’accès aux infrastructures d’assainissement de 1,2% en milieu urbain. Beaucoup reste à faire pour renverser la tendance, a souligné le secrétaire général de la région.
