Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a renouvelé les autorisations d’exploitation de fréquences de 28 radiodiffusions sonores, ce mardi 23 octobre 2012, à Ouagadougou. C’est en présence de la présidente de l’institution, Béatrice Damiba, que les promoteurs des radios ont signé les conventions qui les engagent pour les 5 ans à venir.
Six radios commerciales, 10 radios associatives, 11 radios confessionnelles et une radio municipale. Ce sont les 28 radios qui ont signé le renouvellement de la convention leur autorisant à exploiter les fréquences. En décembre prochain, pour la première fois dans l’histoire du Burkina, des élections législatives et municipales couplées seront organisées.
Cette période particulièrement sensible nécessite de la part des hommes de médias beaucoup de retenu et de l’équilibre dans le traitement de l’information. Beatrice Damiba a saisi l’occasion de la signature de ces conventions pour insister sur la nécessité de respecter le pluralisme afin d’éviter que les medias ne soient la cause d’éventuels trouble à la paix sociale. Elle a ainsi exhorté les journalistes à respecter scrupuleusement les règles d’éthiques et de déontologie. Le renouvellement des autorisations d’exploitations est gage des bons et loyaux services rendus par ces stations, aux populations. Beatrice Damiba a rappelé l’importance des conventions qui fixent les droits et les obligations aussi bien pour les organes de radiodiffusions que pour son département. Pour éviter d’éventuels désagréments la présidente du CSC préconise que les parties satisfassent aux obligations administratives et financières. Pour ce faire elle les invite à se réapproprier le contenu des conventions.
Auparavant, Jean Pierre Somda, représentant des promoteurs de radiodiffusions sonores et télévisuelles s’est réjoui de la confiance que le CSC place en eux. Il s’est engagé en son nom propre et aux noms des tous les promoteurs à respecter les dispositions légales et réglementaires. Jean Pierre Somda est par ailleurs revenu longuement sur les dispositions d’accompagnement qu’il attend du CSC. Il s’est agi pour lui de revenir sur les besoins de formation, d’allègement des charges fiscales, d’allégement des redevances de l’ARCEP de la SONABEL et du BBDA.
Des préoccupations que la présidente du CSC n’ignore pas. Elle assure néanmoins que malgré ce qui est déjà fait notamment en ce qui concerne les rebattements des redevances du BBDA, son département continue de travailler pour accompagner au mieux ces stations de radio. Au niveau de la formation par exemple elle espère relever les défis avec l’aide de structure comme le centre de presse Norbert Zongo. Tout en se félicitant du fait qu’aucune radio n’ait été recalée, Béatrice Damiba a souhaité que pour les 5 ans à venir, les insuffisances constatées tant au niveau des programmes qu’au niveau des équipements techniques soient corrigées afin d’accroître la rentabilité des médias.