Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7558 du 6/12/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Groupe de la BAD : le bureau national s’ouvre à la société civile
Publié le vendredi 6 decembre 2013   |  Sidwaya


Groupe
© Autre presse par DR
Groupe de la BAD : le bureau national s’ouvre à la société civile


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le bureau national de la Banque africaine de développement (BAD) au Burkina Faso a organisé, le mardi 3 décembre 2013 à Ouagadougou, la première journée portes ouvertes à l’attention des Organisations de la société civile (OSC). C’était une occasion pour les participants de mieux connaître la BAD et ses interventions au Burkina Faso et en Afrique.

La Banque africaine de développement (BAD) a adopté un nouveau cadre d’engagement avec les Organisations de la société civile (OSC), dans la vision d’une meilleure collaboration entre l’institution et les OSC. C’est dans ce cadre que le bureau national du Burkina Faso a organisé ce mardi 3 décembre 2013 à Ouagadougou la première journée portes ouvertes à l’intention d’une trentaine de représentants d’OSC. L’objectif est de faire connaître la BAD et ses opérations au Burkina Faso, de renforcer le dialogue avec les OSC. Ainsi, les participants ont suivi des communications et animé des échanges sur entre autres, la stratégie décennale de l’institution panafricaine, le cadre d’engagement consolidé avec les OSC et le portefeuille de projets actifs de la banque au Burkina Faso. La représentante-résidente de la BAD, Ginette K. Nzau-Muteta, a rappelé que la collaboration de son institution avec la société civile a démarré depuis les années 1990 et ainsi, elle a fait de la participation au sens large, un principe-directeur de ses opérations. « Cette première journée devrait non seulement être une autre plateforme pour la dissémination du cadre d’engagement de la banque avec les OSC, mais aussi une opportunité pour réfléchir aux moyens de son opérationnalisation afin de bâtir un nouveau partenariat avec les acteurs non gouvernementaux sur le continent », a-t-elle justifié. Et d’indiquer que c’est l’occasion de mieux se connaître mutuellement et d’échanger sur la manière optimale de collaborer.
La première communication animée par la représentante-résidente portait sur la stratégie de la BAD pour la période 2013 à 2022. Pour elle, cette stratégie traduit les aspirations de l’ensemble du continent africain. « Elle vise à élargir et approfondir le processus de transformation, en faisant en sorte que la croissance soit partagée et non isolée, que la croissance soit pour tous les citoyens et les pays africains et non juste pour quelques-uns », a-t-il précisé. Selon Nzau-Muteta, la stratégie décennale est axée sur deux objectifs à savoir, la croissance inclusive et la croissance verte et sous-tendue par cinq priorités opérationnelles. Elle a cité le développement des infrastructures, l’intégration économique régionale, le développement du secteur privé, la gouvernance et les compétences et technologies. « La banque est une entreprise unique en son genre. En tant qu’organisation au service des Africains, c’est une locomotive du progrès et de l’intégration économiques, le porte-parole de l’Afrique et du développement de l’Afrique sur l’ensemble du continent et bien au-delà », a-t-elle ajouté. Une autre communication livrée par le spécialiste en développement social à la BAD, Régis Alfred Ouédraogo, portait sur le portefeuille des projets actifs de l’institution au Burkina Faso. Pour lui, la BAD intervient au Burkina Faso sur la base d’un Document de stratégie pays (DPS) qui couvre la période 2012-2016. Le premier pilier du DPS est le développement des infrastructures structurantes de soutien à la croissance et le deuxième porte sur la consolidation de la gouvernance. Selon lui, la BAD s’est engagée au Burkina Faso dans 13 projets dont huit nationaux et cinq projets multinationaux. Il a indiqué que plus 69% de l’engagement de son institution porte sur le domaine des infrastructures tels l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, plus de 20% dans le domaine social et 9% dans l’agriculture. Et d’annoncer que des discussions sont en cours pour deux projets du secteur privé dans l’énergie et de la microfinance.

Adama SEDGO

 Commentaires