Le conseil de la Banque mondiale a approuvé une subvention de 10 millions de dollars dans la perspective d’améliorer les locaux de formation existants et de pouvoir accroître l’offre de formation et de recherche de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) au Burkina Faso.
Centre de formation professionnelle de référence dans la sous région, 2iE pourra ainsi accueillir jusqu’à 2500 étudiants d’ici à 2015 comparé aux 650 environ qu’il accueille aujourd’hui.
A terme, l’institut fera office de «Centre régional de l’excellence» pour les étudiants des 36 pays et contribuera à combler le besoin d’un plus grand nombre d’ingénieurs dans les domaines de l’eau, de l’énergie, de l’environnement et de l’infrastructure en Afrique.
La Banque mondiale, qui œuvre à l’amélioration de la compétitivité et à la création d’emplois dans les diverses économies africaines soutien beaucoup la formation et la recherche.
Plus 93 pour cent des jeunes diplômés du 2iE, selon des sources bien avisées, trouvent un emploi dans les six mois après leur sortie de l’école, preuve que leurs qualifications sont vivement recherchées et correspondent de près aux besoins du marché.
Ce qui justifie son appui au 2iE à acquérir son autonomie financière en agrandissant ses locaux et en attirant un plus grand nombre d’étudiants provenant de pays extérieurs à l’Afrique francophone.
Avec l’appui de la Banque mondiale et de plusieurs autres partenaires de développement, le 2iE s’est bâti en quatre ans à peine une réputation solide d’institut d’enseignement supérieur et de recherche formant des ingénieurs de classe mondiale, parmi lesquels 20 pour cent de femmes.
Treize de ses programmes de maîtrise satisfont d’ores et déjà aux normes internationales de qualité définies par la Commission des Titres d’ingénieur (CTI) française.