Protection civile en Afrique : Réflexion sur la prévention et la gestion des catastrophes et crises #aOuaga

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Protection civile en Afrique : Réflexion sur la prévention et la gestion des catastrophes et crises

Publié le jeudi 5 decembre 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par S.D
Lutte contre le terrorisme : un atelier sur la prise en compte des droits humains
Mardi 29 octobre 2013. Ouagadougou. Un atelier de 48 heures sur l`identification des besoins et de développement des modules de formation pour la promotion des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme a débuté ses travaux. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité du Burkina

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- 30/11/2013

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La première rencontre africaine des directeurs de protection civile des pays membres de l’Organisation internationale de protection civile (OPIC) s’est déroulé les 3 et 4 décembre 2013 à Ouagadougou. Au centre des échanges, la prévention et la gestion des catastrophes et des crises dans l’espace africain.

Les questions liées à la protection civile constituent pour les Etats africains, une préoccupation majeure dont la résolution participe à la quête d’un mieux-être des populations. Tel est le motif de la première rencontre des directeurs de protection civile des pays africains membres de l’Organisation internationale de protection civile (OIPC), les 3 et 4 décembre 2013, dans la capitale burkinabè. La cinquantaine de participants de 22 pays du continent planchent autour des problématiques de prévention et de gestion des catastrophes et des crises. Le président de l’assemblée générale de l’OPIC, Dr Jean-Pierre Nana et le secrétaire général de cette organisation, Dr Vladimir Kuvshinov ont souligné le caractère imprévisible des calamités qui causent d’énormes dégâts aux populations. Avec le changement climatique galopant, ont-ils reconnu, les désastres sont de plus en plus fréquents et n’épargnent aucune région ni aucun pays de la planète. L’Organisation internationale de protection civile entend faire face à ces fléaux avec efficacité. Pour cela, « des actions doivent être menées en synergie avec l’ensemble des acteurs et partenaires aux plans national, sous-régional et continental ». Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Dr Jérôme Bougouma a salué la tenue de cette rencontre, une première sur le continent africain. Il a constaté que malgré les lourdes charges auxquelles ils sont confrontés, les Etats africains, s’efforcent, chacun, de se doter d’un dispositif à même de faire face aux nombreuses crises et catastrophes dont les fréquences deviennent de plus en plus régulières. En dépit des efforts consentis, a relevé le ministre Bougouma, force est cependant de remarquer que les structures de protection civile de la plupart des pays africains, ont encore un long chemin à parcourir pour répondre efficacement aux besoins des populations. Il a cité en exemple, les graves inondations de septembre 2009 au Burkina Faso dont le bilan a fait ressortir plus de 150 000 personnes sans abris dans la seule ville de Ouagadougou. « Face à ces nouveaux défis, nos Etats doivent impérativement renforcer leurs dispositifs en les adaptant au nouveau contexte climatique » a affirmé le ministre en charge de la protection civile du Burkina Faso. Et de poursuivre : « nous devons également avoir à l’esprit que pris individuellement, nos pays auront du mal à relever le défi et que seule la coopération internationale nous permettra de juguler ces nouveaux fléaux ». Jérôme Bougouma est persuadé que la rencontre de Ouagadougou posera les bases d’une dynamique nouvelle de coopération sur la question spécifique de protection civile. Le « pays des Hommes intègres » prendra toute sa place dans cette démarche et c’est dans ce sens a-t-il dit, que doit être comprise l’ouverture récente dans la capitale burkinabè, de l’Institut supérieur d’études de protection civile. « Cette école à vocation régionale est la vôtre, ses portes sont grandement ouvertes à tous les pays africains. Elle contribuera à n’en pas douter, au renforcement de nos ressources humaines en matière de prévention et de gestion des catastrophes » a lancé le ministre à l’endroit des participants. Par ailleurs, trois personnalités burkinabè ont été décorées au cours de la cérémonie. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma a reçu la « médaille d’honneur de l’OIPC ». Le secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, le colonel-major Alassane Moné a été distingué de la « médaille d’or de l’OPIC ». Enfin, le directeur général de la protection civile nationale, le colonel Lazare Yago a été fait « Officier de l’OPIC ».

Bachirou NANA

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