La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, s’est rendue le mercredi 4 décembre dernier à l’école primaire Nogremasson de Ouagadougou pour le lancement de la journée du civisme à l’école primaire. Deuxième du genre, la présente vise à inculquer les valeurs morales et civiques aux élèves.
Civisme à l’école primaire. C’est ce comportement citoyen que la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, veut ériger en principe de vie. C’est donc dans cette perspective qu’elle s’est rendue le mercredi 4 décembre 2013 à l’école primaire Nogremassom pour le lancement de la promotion du civisme à l’école primaire. La première a eu lieu en 2012 et le rituel s’inscrit désormais dans le cahier de route du MENA pour le renforcement du civisme. A l’école primaire Nogremassom, Koumba Boly a d’abord procédé à une visite guidée des classes, après laquelle elle a invité les élèves à plus d’ardeur dans le travail. Dans la classe de CM1 dudit établissement où Koumba Boly a suivi avec intérêt un cours de morale, elle a confié que sa visite rentre dans le cadre d’une décision stratégique prise par le gouvernement burkinabè de faire la promotion du civisme à l’école un principe majeur. « Nous avons démarré ces activités depuis 2012 sur des thématiques précises et pour cette année, il s’agit du bien commun », a-t-elle dit. Selon elle, il est important à bas âges d’inculquer aux enfants ce qu’est le sens du bien commun, comment le protéger et pourquoi le protéger.
Le civisme et la citoyenneté dorénavant intégrés dans les curricula de formation
Au-delà de cette journée, consacrée au civisme à l’école primaire, Koumba Boly confie qu’il y a tout un travail en relation avec le ministère des Droits humains et de la Promotion civique. Par ailleurs, la problématique du civisme et de la citoyenneté sera désormais intégrer dans les manuels de formation. « Ces manuels sont en train d’être révisés dans la formation continue des enseignants et enseignantes, mais aussi au niveau de la formation initiale et des programmes d’enseignement », a-t-elle déclaré. Christine Sankara, directrice de l’école primaire Nogremassom, n’a pas manqué d’exprimer toute sa satisfaction quant au choix de son établissement pour le lancement de la deuxième édition du civisme à l’école primaire. Selon elle, les enfants ont un grand besoin d’être éduqués sur les règles de bienséance. A sa suite, Sibiri Korbéogo, Directeur général de l’éducation de base (DGEB), a souligné le fait que l’éducation à sa part de responsabilité pour que les élèves puissent adoptés des comportements citoyens. « C’est pourquoi chaque année, on choisit un thème pressant, utile et indispensable », a-t-il dit. A l’en croire, l’incivisme étant aujourd’hui une préoccupation, il était très important que l’enseignement joue sa partition. « L’incivisme est un phénomène qui peut rompre les efforts de développement », a-t-il conclu .
