Développement durable au Burkina Faso : la France injecte plus de 77 milliards de FCFA #aOuaga

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Développement durable au Burkina Faso : la France injecte plus de 77 milliards de FCFA

Publié le mercredi 4 decembre 2013 | Sidwaya

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le ministre français chargé du développement, Pascal Canfin et le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba

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La France a accordé une subvention de 77,2 milliards de FCFA au Burkina Faso, dans le cadre de la coopération bilatérale que les deux pays entretiennent. La signature des accords de financement y relatifs est intervenue le 28 novembre 2013 à Ouagadougou.

Le Partenariat mondial pour l’éducation, sous la supervision de l’Agence française de développement, met à la disposition du Burkina Faso, 39 milliards de FCFA pour la mise en œuvre des activités du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). La signature de la convention de financement entre les deux parties représentées respectivement par le ministre français chargé du développement, Pascal Canfin et le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, est intervenue le 28 novembre 2013 à Ouagadougou. Le programme vise l’amélioration de l’offre éducative à travers des infrastructures adéquates respectant les normes sociales et environnementales. Par ailleurs, la France consent un financement de plus de 19 milliards de FCFA comme subvention pour l’augmentation de la capacité de production du barrage de Ziga et l’extension du réseau d’adduction et de distribution d’eau potable à Ouagadougou. Cela vise, d’une part, à améliorer la desserte en eau dans la capitale burkinabè et d’autre part, à y réduire les pénuries. Un autre appui financier sous forme de prêt d’un montant de 26,3 milliards de FCFA est accordé par l’Hexagone au gouvernement burkinabè. Ce prêt qui va être rétrocédé à la mairie de Ouagadougou et à l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour le financement du projet de développement durable de la capitale. Cet emprunt va servir au bitumage et au renforcement du réseau routier par l’aménagement de 11,12 km de voiries dans différentes communes de Ouagadougou. Grâce à ce fonds, l’ONEA va étendre le réseau d’assainissement collectif et d’accès à l’eau potable dans les zones non loties. Les derniers paraphes ont concerné un mémorandum de convention de partenariat et d’appui technique et financier pour la transparence du secteur extractif au Burkina Faso. Pour les deux ministres, la signature des 4 conventions témoigne de l’excellence des relations de coopération entre leurs pays. Selon M. Canfin, les financements tiennent compte des priorités de développement du « pays des Hommes intègres ». Il s’agit, a t- expliqué, pour la France, d’accompagner la croissance et le développement social sur les trois prochaines années. Pour sa part, M. Bembamba a exprimé la gratitude du gouvernement burkinabè à celui français. Des millions d’enfants, de femmes et d’hommes auront accès à l’éducation, à l’eau potable, à l’assainissement et à des infrastructures décentes, a t- il confié. A l’adresse de son homologue, il a laissé entendre : « La coopération avec votre pays est empreinte de satisfaction à tout point de vue, au regard d’une part, des résultats fort appréciables que nous notons tous les ans, et d’autre part, de la qualité de notre partenariat (…) ». Ses propos s’inscrivent dans le cadre de l’engagement des deux pays pour l’efficacité de l’aide réitérée dans le partenariat de Busan de 2011 auquel ils sont signataires. Ces nouveaux accords de coopération font suite à ceux portant sur la coopération économique et financière de 1986 et du document-cadre de partenariat de 2006.

Séraphine SOME/MILLOGO
sérasome@yahoo.fr

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