Alors le vélo burkinabè ne s’est jamais mieux porté, alors que les coureurs cyclistes vont trembler de par leurs performances au point qu’on évite des les associer à des courses du continent, le prestigieux Tour du Faso, notre outil diplomatique va mal. C’est à en perde sa logique ! Depuis 2 ans, le Tour du Faso est entré dans une spirale négative. Les anciens démons sont de retour. L’organisation a des ardoises, des arriérés de 3 ans. Plus rien ne va ! Alors que l’édition 2012 est annoncée, les factures de celle passée sont encore en souffrance.
Fait nouveau, les partenaires et autres sponsors du Tour du Faso se désintéressent peu à peu de l’événement. Au-delà du simple rendez-vous sportif, le rendez-vous de la petite reine dans notre pays est une vitrine. Partant, l’effort de guerre devait interpeller tous, surtout les sociétés étatiques. Grande a été notre surprise de savoir que la CNSS qui dispose pourtant d’une surliquidité au point d’en faire des prêts illégaux décide de ne pas donner un copeck au Tour ! Rien ne justifie non plus que la LONAB, partenaire fidèle des plus fidèles qui a toujours misé gros dans l’événement ne soit plus disposée à ne faire qu’un tiers de son effort financier habituel. La SOFITEX, le CNLS-IST … les partenaires sont légions à ne plus vouloir apporter leur soutien au Tour. Mais passe encore qu’un partenaire n’accompagne pas le Tour du Faso.
Au moins, l’organisation sait à quoi s’en tenir. Mais le sport favori de certains partenaires est de ne pas tenir parole. Une fois approchés, ils promettent leur apport mais le paiement c’est après service. Le Tour du Faso leur apporte la visibilité souhaitée mais à l’heure des paiements, ne comptez plus sur eux ! Du coup, les organisateurs ne peuvent faire face à leurs engagements. Ainsi s’installe le cycle de la dette ! Disons-le tout net, le Tour du Faso a pris la voie idéale pour mourir de la sa belle mort. Seule une plus grande implication de l’Etat peut le sauver.
J J Traoré
Cyclisme - Tour du Faso 2012 Publié le: 24/10/2012 | RTB