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Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) : Un espace d’interpellation et d’écoute selon le président du Parlement burkinabè
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  Assemblée Nationale


FILEP
© aOuaga.com par Séni Dabo
FILEP : le panafricanisme au menu de la 5e édition
Jeudi 28 novembre 2013. Ouagadougou. La 5e édition du Festival international de la liberté d`expression et de la presse (FILEP) se tient jusqu`au 30 novembre sous le thème "Médias et panafricanisme : 50 ans après"


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Le Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) s’est tenu du 27 au 30 novembre 2013. C’est le président de l’Assemblée nationale du Burkina, Soungalo Apollinaire Ouattara, qui a été le patron de ce cinquième rendez-vous biennal des hommes et des femmes des médias du continent africain.

Ils sont venus donc de 35 pays d’Afrique pour prendre part à ce festival dont le thème de cette 5ème édition a été : « Médias et panafricanisme : 50 ans après ! ». Le président du comité d’organisation, Chérif Sy, dans son mot de bienvenue à tous ces hommes et ces femmes des médias d’Afrique à la cérémonie d’ouverture a souligné que la particularité de ce festival réside dans sa simplicité, sa convivialité qui se conjugue avec un moment fort d’échange et de réflexion engagés autour de la liberté d’expression et de la pratique du journalisme dans le contexte tout aussi particulier du continent. Chérif Sy a également soutenu que le thème de cette 5ème édition invite à la réflexion sur les contributions ou le rôle des médias dans la construction de l’Unité africaine tant recherchée et tant prônée. « Le FILEP voudrait surtout s’interroger sur les rôle des médias en rapport avec la passion panafricaniste de nos devanciers, de nos peuples, dans l’unité et la solidarité… », a-t-il relevé. Le panafricanisme ne peut être une réalité à écouter le président du comité d’organisation que lorsque les Africains auront le courage de rêver l’Afrique, de penser l’Afrique, de se connaître, de partager leurs peines et leurs joies. Et à ce carrefour, les médias apparaissent, de l’avis de Chérif Sy, comme la voix qui sonne et résonne dans les savanes et les forêts africaines et donne la voix aux sans voix africaines qui veulent crier aux autres africains qu’ils sont tous frères, issus de la même matrice et ayant le même destin… » a martelé Chérif Sy.

« Bien plus qu’un évènement périodique, le FILEP est un espace d’interpellation et d’écoute et le Burkina Faso qui l’accueille tout comme le FESPACO et plusieurs autres rendez-vous de libre expression, se place résolument dans la promotion de la liberté de presse… », a soutenu pour sa part le président de l’Assemblée nationale. Le Burkina joue, selon lui, sa partition en faisant de son mieux pour mettre les médias et les journalistes dans des conditions de travail adéquates, en élargissant les mécanismes légaux et règlementaires garantissant la liberté de presse et protégeant les hommes de médias tout en renforçant leurs capacités à travers les initiatives de formation et les subventions annuelles à la presse privée.

Soungalo Apollinaire Ouattara reconnaît que la contribution des médias au devenir de l’Afrique est immense, surtout quand ils se départissent du sensationnel qui alimente selon lui une prolifération médiatique à la surface, sans chercher à aller au fond des défis qui mobilisent les populations. Il a donc invité les journalistes à procéder sans haine ni violence en privilégiant l’objectivité journalistique qui repose sur la véracité des faits.

Conférences publiques, panels, diverses activités et dîner ont meublé les travaux de cette 5ème édition du FILEP. Il y a eu également la remise du prix Norbert Zongo qui a été décernée à une journaliste nigériane. Le prix lui a été remis à son représentant lors du dîner gala présidé par le chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe TIAO.

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